| Fiche de personnages | Mutant à la solde du gouvernement Messages : 80
Date d'inscription : 25/06/2015
Age : 25
Localisation : Dans ton cul
Fiche de personnages Lun 10 Fév - 0:32 | |
| - Fiche Tao Yàn:
Tao Yàn StewartStar - Mosspaca Advertising Departmentâge : 22 ans date de naissance : 25 avril 1997 métier / étude : Management et gestion d'entreprise / Bibliothécaire et bénévole au refuge "Rebirth" groupe : Etudiant classe sociale: Privilégié nationalité : Taïwanais et américain Orientation sexuelle: Ne s'est pas vraiment posé la question, donc se classe hétérosexuel par commodité. Club: Chef des sciences libres et membre du club de cuisine. Goûts Envies et plaisirs fluctuants, Tao Yàn partait d'une passion pour la cuisine qu'il commençait tout juste à pouvoir exploiter depuis qu'il habitait hors du domaine familial, pour arrêter la liste de ses désirs sur la quantité astronomique de substances illicites qui jonchaient ses tiroirs. Drogues douces, plus dures, cactus, poudre, il avait presque tout essayé. Avec quelques dispositions pour le dessin, le noble s'était surtout concentré sur la musique, seul domaine "un peu déplacé" que ses parents avaient accepté dans l'éducation de leur fils. A la seule condition qu'il soit le meilleur : chanteur, bassiste, pianiste, violoncelliste et guitariste, plusieurs instruments avaient prit leur place dans son appartement. Et lorsqu'il n'étudiait pas ses cours qu'il détestait, le taïwanais se penchait sur les pratiques déviantes des jeunes de son âge : métal, rock, tatouages, piercings, fêtes, sexe. Ou peut-être pas, pour le dernier point.
Pas un grand fan des contacts physique, ni des gens stressants, le Stewart peut passer des journées à glander sans but. Paradoxalement, il déteste le travail non fait ou mal fait. Une petite dose de perfectionnisme dans l'âme surement.
Physique Un mètre quatre vingt pour à peine cinquante-huit kilos, c'est ça qui caractérise ma carcasse que je ne vois que destinée à la décharge. On dira que malgré mon absence de graisse, quelques muscles ont réussi à se développer suffisamment pour former abdominaux, soulignement pectoral et biceps mais que parallèlement, mes côtes saillantes et mes clavicules avancées attirent bien plus l'oeil. L'avantage c'est que sous une certaine lumière, mes vertèbres et les os de mon bassin rendent un shooting rapidement bien plus sombre que prévu. Tant mieux, cela collait parfaitement avec la réputation de mon groupe.
J'ai arrêté de prendre soin de mes cheveux depuis un moment déjà. Après les avoir fait passer par diverses tendances capillaires - dont un gris que j'ai gardé un bon moment -, j'avais finalement décidé de laisser mon noir asiatique reprendre du service et leur longueur, se battre seule avec l'ensemble de mon visage. Jusqu'à trouver intéressant de raser les côtés de mon crâne, histoire de laisser ressortir les piercings et écarteurs qui brillaient à mes oreilles. Deux helix et un plug de huit millimètres par oreille, ajoutant à cela mon arcade trouée et le labret qu'on m'avait fait sans que je m'en souvienne. Une beuverie de plus. Au moins, j'avais fait en sorte d'être un minimum clean pour mes tatouages : mon épaule droite en simple ligne, l'anneau à mon index droit et les lettres sur chaque phalange avaient été pensé avant d'être tracés. J'apportais de l'importance à ce style artistique, bien plus qu'au fait de percer quelques trous supplémentaires dans ma chair désensibilisée par un trop plein de cocaïne. La c' m'était montée à la tête, j'y pouvais rien.
Passant en revue mes ongles vernis de noirs, je m'attardais sur ma garde robe faite à l'arrache. Mon manager attendait chaque dernier week-end du mois pour m'emmener faire les magasins, me rabâchant sans cesse le besoin que j'avais de paraître soigné sur scène. Ou non soigné justement mais en restant propre. Un désordre organisé quoi. Ça me blasait, au point que je croque le filtre de mon stick qui répandit un goût peu agréable dans ma bouche. Bah, il fallait bien ça pour me faire oublier toute cette merde. Je préférais rester stone que trop réactif. Alors ok, mon anatomie en pâtissait vu que les quantités de nourriture que j'ingurgitais maintenant avaient été réduite de moitié mais la plupart du temps, ce n'était pas ça qui faisait crier mes fans. Ma voix fluide, mes yeux bleu anthracite tendant sur le gris - du quasi jamais vu chez un asiat' mais c'était c'qui m'avait valu cette place - et qui devenaient pâles au soleil, le rythme que j'avais dans la peau, c'est ça qu'on attendait de moi. Rares étaient ceux et celles qui s'attardaient sur la petite insuffisance pondérale de mon corps. Alors même si j'appréciais une bonne heure de sueur histoire de rester un minimum en forme, ce n'était pas vraiment ce qui comptait le plus pour moi. Ni ça, ni les quelques cicatrices sur mes jambes ou les quelques trous anciennement brûlés sur le haut de mes épaules et sur mon aine.
Caractère Burning slash fire. Les flash autour de mon crâne étaient si intense qu'il m'était presque impossible de distinguer la porte de sortie. Les cris, le tambourinement des poings contre la scène, le bruit des verres qui se brisent, je n'entends rien de tout ça. Mes fidèles boules quies dans les oreilles m'empêchent autant une perte d'audition que celle de mon équilibre. Si encore je m'étais retenu avant la montée mais non : une carte de crédit, une traînée de poudre blanche, inspiration, sourire, rire. Bruit. L'ambiance est à son maximum. Je sais que je ne joue jamais aussi bien que dans l'euphorie procurée par mon excès de confiance poudreux. Au moins j'avais eu la décence de faire en sorte de ne plus en avoir sur le nez quand mes semelles avaient cogné le bois de la scène.
J'entends le vague appel de mon nom sur la droite, arrêtant ma lancée en direction de ma loge. Saluer les fans ? Pourquoi faire, ils m'ont déjà vu non ? Surtout que mon manager était contre ce genre de proximité, une histoire de danger, de blessures tout ce bordel. En plus si j'y allais maintenant, impossible de ne pas me faire griller. Mes pupilles dilatées et ma respiration rapide ne pouvaient être mis sur le compte de l'adrénaline qu'une poignée de secondes seulement. Sans parler du tambour sous mon crâne qui menaçait mon équilibre. J'aime être proche de mes fans, mais j'ai besoin de mon espace vital. Redressant ma colonne vertébrale, je répondais par un signe de la main avant de pousser la porte de ma loge, la laissant se refermer en aspirant le bruit ambiant avec elle.
- T'es complètement stone, Rag.
Grave. Fenrir avait toujours raison. Il ne lui fallait pas plus d'exactement deux minutes trente pour analyser mon état. C'est toujours lui qui part le plus rapidement de la scène, il n'aime pas trop le bruit. Comique lorsqu'on fait parti d'un groupe de rock. C'est pour ça que je savais qu'il serait là. Lui et son joint qui glissait désormais entre mes lèvres pour y répandre un apaisant poison. Putain oui. L'extase de la retombée d'adrénaline. Orgasme. Presque.
- On va sortir, j'imagine que tu restes dormir ?
Franchement, il n'y avait que le maquillage qui cachait mes cernes. Sur mon visage asiatique qui plaisait aux pucelles américaines, ça ressortait bien trop pour que je me permette de sortir sans une couche d'anti-cernes. Y avait eu environ une dizaine de raisons qui m'avaient empêché de me reposer correctement cette nuit : entre les études imposées par mon paternel - c'est qu'il en faut beaucoup pour être un bon successeur -, le stress du concert - au bout de six ans, y avait que moi qui se prenait encore la tête pour ça - et mon futur changement de ville, j'étais servi.
- T'fais pas de bile, ça va bien se passer nan ? Je sais que ton père te pèse et tout mais en même temps si tu vas pas dans cette académie, c'est mort pour le groupe. C'est pas toi qui voulais garder un semblant de liberté ?
Touché. Même si ça se voyait rarement, j'étais un grand stressé de la vie lorsque cela concernait mon paternel. Pour tout le reste, j'me prenais pas la tête. Mickaël Stewart en bon patron de multinationale n'admettait pas l'échec et ne laisserait pas passer le mien. Il m'avait bien fallu un an pour convaincre le requin de me laisser quelques heures de libre autres que pour mes études. Ma seule bouffée d'air dans un milieu trop carré pour m'y intégrer totalement. Et en bon humain, j'avais besoin de respirer. Je m'étais battu corps et âme pour ça, la passion dans les veines.
- Bon, tu vois. Ça va, tu vas gérer gros. Bon j'y vais, on se voit demain.
Claquement de porte, je sens mes paupières s'alourdir et par réflexe mon corps bascule en arrière pour s'étaler sur le canapé qui grince de son faux-cuir hasardeux sous mon maigre poids. Sérieux. Maintenant que j'étais seul, le silence avait repris ses droits, simplement brisé par la maigre respiration éraillée d'un camé à la ramasse. J'en pouvais plus. J'étais à bout. Plus de force.
Et comme à chaque fois que je me retrouvais dans l'obscurité sonore la plus totale, une crise existentielle s'engagea. Pourquoi je faisais tout ça ? Est-ce que j'avais bien raison de suivre les directives de mon paternel alors que rien de ce qu'il m'imposait ne me plaisait ? Pourquoi moi je restais là au lieu de sortir m'éclater dehors avec les autres ? La peur de l'inconnu ? De ne pas correspondre à mon image ? J'imaginais sans mal ma bande fêter notre nouveau triomphe dans une chambre d'hôtel pleine de coke, d'exta' et de filles plus jolies les unes que les autres. Les filles... ce n'était pas qu'elles ne m'intéressaient pas. J'avais déjà couché avec une demoiselle. Avec une très belle poitrine d'ailleurs. Une fois. Ou deux. Mais pas plus. Parce que j'étais gay ? Je m'étais surpris à m'intéresser de prêt aux membres de mon genre. Mais ce n'était pas ça non plus. Le sexe ne m'attirait pas tout simplement et pour un gars de mon âge, il paraît que c'est bizarre. Surtout pour un gars riche et célèbre qui peut normalement tout avoir. Mon ventre laisse échapper un sourd désagréable, synonyme de vide. De toute manière, je n'ai plus de forces, je vois pas pourquoi je me ferais chier à le remplir. Nouveau grognement. Ma gorge est sèche. Mais quand j'ai la flemme, c'est comme si tous mes muscles étaient atrophiés. Alors je reste là sans bouger quit à crever de soif. Mes orteils gèlent dans mes godasses à force d'être immobile. Je n'ai jamais eu une grande résistance au froid. Quand une brise me dérange, je mets mon manteau, quand le soleil se fait trop intense, je retire mon pull. Pas du genre à me prendre la tête, je prends ce qui vient dans une armoire faite entièrement par un styliste choisit à la fois par mon père et par mon manager. Histoire de convenir à toutes les situations. Moi ce que j'ai sur le dos, j'en ai rien à foutre. D'ailleurs j'en ai rien à foutre de tout quand j'y pense. Sauf des apparences malheureusement, je suis obligé de m'y conformer pour sauver la face devant le monde qui ne me voit que comme le "fils Stewart". L'un des sains adoptés.
Du bout des doigts, j'effleurais mon arcade sourcilière où je pouvais encore sentir la cicatrice quasiment invisible qui avait prit place là il y a deux ans de cela. Une mauvaise chute, conséquence bien trop gentille d'une sale overdose. C'est Loki qui m'avait entraîné là-dedans, avant de quitter notre groupe et de revenir après une cure de désintox. J'avais tout prit sur mon dos pour éviter que cet attardé finisse en taule. Trop gentil. J'étais vraiment trop gentil. Trop calme, trop chill. Résultat c'était moi qui avais pris les lignes dans le casier. Et l'ignorance de marbre de celui qu'on me répétait d'appeler "mon sauveur" depuis mes premiers pas en Amérique.
Histoire Je reçois ce que je mérite. J'ai fini par me faire à cette idée parce qu'elle me paraissait si logique et si simple qu'elle en devenait limpide et immuable. Sauf que si on applique cette règle, avec ce qu'il m'est arrivé, il faudrait reconsidérer la potentielle existence d'univers alternatif et de réincarnation. Théoriquement, vu mon parcours, je devais être une personne très bien dans ma vie précédente. Enfin en partie du moins parce que du haut de ma vingtaine d'années, je n'étais pas le mec le plus avancé dans ma propre histoire.
Si je pouvais résumer les premières années de ma vie par un mot, il serait tout choisi : merde. La grosse merde ouais, tout simplement parce que le petit gosse de riche que je suis n'est pas né dans les quartiers les plus bourgeois de Londres ou de Paris, mais en plein milieu d'un bidonville, poussé à l'extérieur du vagin malade d'une prostituée en manque de blé, mise en cloque par un client d'une origine inconnue. J'avoue, moi aussi j'ai connu mieux comme début de roman. Je ne pourrais pas trop dire ce qui m'est arrivé pendant ces années là. J'ai quelques vagues souvenirs de ma génitrice, pas vraiment reluisants ni complètement tout noirs. Je serais bien incapable de dire comment je me suis retrouvé dans un pensionnat, tout simplement parce que même "adulte", cette partie de ma vie ne trouve pas vraiment d'intérêt à mes yeux. Elle m'a laissé des cicatrices, heureusement seulement physique dont j'avais fini par deviner les causes en grandissant ; ronde : brûlure de cigarettes ; fine et courte : griffure ou couteau. Ça avait l'air sombre. Raison de plus pour ne pas m'y intéresser.
On m'a adopté. Jackpot, mes nouveaux parents étaient un couple à la tête d'une startup particulièrement influente et donc par conséquent, pétés de tunes. Ma mère, Adélaïde Stewart souffrait d'une maladie héréditaire peu grave mais qui avait endommagé ses ovaires, trop pour permettre une grossesse totalement sécurisée. Leur décision de m'adopter avait autant été un choix qu'un besoin politique. C'était une façon comme une autre d'exporter leur commerce à l'étranger et de paraître "bienveillants", "ouverts" et "attentifs aux besoins des plus défavorisés" que de prendre sous son aile des gamins comme moi, abandonnés à l'autre bout du globe. Enfin, c'est ce que j'en ai déduis. Mais bon, je ne suis pas un politique.
Je n'ai aucun doute sur l'amour que me porte mes parents. Enfin... en tout cas au niveau maternelle. Mon père, c'est plus compliqué, les relations sont tendues. Il a préféré se rapprocher de mon frère aîné, diplômé de physique avancée, stable et surtout sérieux dans tout ce qu'il fait. Quand à mes trois jeunes cadets, les relations sont... assez éparpillées. Nous sommes soudés sans trop l'être tout de même, nous nous connaissons sans être inséparables. Ayant grandit ensemble, nos origines différentes n'ont jamais été une barrière mais plutôt une ouverture sur les cultures extérieures.
Je sais que mes parents m'aiment. Et ce malgré les premiers joints retrouvés dans ma chambre. Je n'avais jamais été le meilleur des élèves à l'école mais il n'était pas dans mon caractère de laisser ceux que l'on s'obstinait à vouloir me faire appeler "mes sauveurs" déçus face à mon comportement et à mes notes. Pourtant, même dans cette école de riches, il y avait eu quelques mauvaises influences et moi, je m'étais laissé embrigader. J'avais bien failli perdre mon groupe à cause de ce genre de conneries. Mickaël Stewart voulait absolument que son fils face les mêmes études que lui, dans les plus grandes institutions avec les meilleurs professeurs, qu'il suive absolument toutes ses traces pour finir par lui succéder. Et tout ça, sans me demander mon avis. Trop de pression pour moi, j'avais fini par craquer sur quelques bouts d'herbe enroulés de slim taillées en T. Quand il m'avait découvert jouant de la guitare au lieu de réviser, j'avais vu toute la colère et l'incompréhension dans ses yeux. On ne s'était jamais bien compris, mais au moins moi, j'étais capable de l'admettre. Le contrat avait été simple : il me laissait jouer et en échange, je suivais les études qu'il voulait avec sérieux. A partir de là, l'échec n'était plus une option.
Je crois savoir qu'ils tiennent à moi, même s'ils sont maladroits pour me le faire comprendre. Comme la fois où la gifle était partit lorsqu'on m'avait retrouvé dans la cuisine de notre maison, lieu saint où seule notre cuisinière avait le droit de pénétrer. C'était l'anniversaire de Ruth, un gâteau me semblait une bonne idée. Ma petite-sœur adorait les gâteaux au chocolat. A en croire la marque de contours de doigts sur ma joue, l'accès à cette pièce ne m'était pas autorisé. J'avais travaillé d'arrache-pieds pour avoir la note maximale à mon contrôle de la semaine suivante, afin de faire oublier cette vision de moi avec une cuillère en bois dans la main, à mon père. Son simple hochement de tête devant ma copie portant pour seule trace de rouge la note la plus haute possible, m'avait certifié qu'il ressassait bien trop pour accéder à mes espoirs. Ceci dit, quelques jours plus tard, un manager s'était retrouvé devant ma chambre à me proposer un studio d'enregistrement. Deux mois plus tard, nous montions sur notre première vrai scène, de celles qui n'appartenaient pas au bar du coin. Un groupe de métal, rock aux allures délurées et au nom viking : Ragnarök avait été mis au goût du jour avec une montée fulgurante dans le classement des meilleures chansons de l'année. Fenrir, Loki, Jörmun, Yggdra et moi, Rag, avions percé sans vraiment nous en rendre compte et je me doutais que mon paternel n'y était pas pour rien. J'aimais ça, toute cette adrénaline, tout ce plaisir. Mais comme un pacte avec le diable, je devais donner la contrepartie pour ne pas voir tout ça se retourner contre moi.
Je ne suis plus vraiment sûr de leurs sentiments à mon égard. Les années passent et l'adolescent devient adulte, découvrant les fourberies de la vie et parfois de sa propre famille. La suite de mes études ne pouvait pas se poursuivre là où j'avais déménagé il y a de ça quelques années. L'Amérique qui m'avait si tôt tendue les bras me repoussait à présent de ses rivages new-yorkais en direction de cette petite ville d'Angleterre. Là où l'académie qu'avait fréquenté Mickaël Stewart avant moi venait d'accéder un dossier de candidature que je ne me rappelais pas avoir remplit. Raille de c' pour réussir à retenir une crise d'angoisse à l'idée de me voir envoyer loin de ce que j'arrivais à considérer comme mon foyer. Et respiration surprenante en descendant du bus pour pénétrer dans Kazoku's city, inspirant un air inconnu et curieusement réconfortant. Le pensionnat était grand, propre et riche, comme prévu. Les cours étaient bons et j'avais pris pour l'instant une chambre à même l'internat afin de me sociabiliser avec mon environnement. Prendre ses repères, ses marques. Trouver de quoi s'occuper l'esprit pour voir les avantages de ce déménagement. Mon inscription au club de cuisine en était un, bien que je me savais incapable de casser correctement un simple œuf. Tant pis. J'allais apprendre. J'avais tout mon temps.
La vie dans cette ville n'était pas désagréable. Si au départ, ça avait été l'émeute, les autres s'étaient habitués à voir le chanteur du groupe Ragnarök se balader dans leurs couloirs. J'étais plutôt du genre effacé, je ne faisais pas plus de sport que j'en avais besoin mais je n'étais pas non plus invisible. En même temps, même si ça arrivait parfois du fait de ma notoriété, il était rare que je me balade avec une cour d'oies sauvages autour de moi. Les autres gars avaient appris à me laisser de l'espace, malgré les propositions sexuelles parfois insistantes que je recevais de temps à autre. A croire qu'ils étaient tous gays ici. Moi ? Aucune idée. Mon père voulait à coup sûr que j'épouse une jeune fille de la haute société. Entendre parler d'un garçon lui provoquerait surement une attaque. Et comme le sujet ne m'avait jamais intéressé au point que je m'y penche... je préférais ne pas y penser pour l'instant. Profiter de ces lieux inconnus pour faire de nouvelles rencontres me paraissaient une idée bien plus alléchante. Cette liberté m'inspirait parfois quelques désirs que je m'empressais de réaliser sans véritablement penser aux conséquences - mon père était loin bien qu'omniprésent - : sortir en plein milieu d'un cours ou en sécher un, fumer dans un coin un joint sans en avoir le droit mais en sachant pertinemment que connaissant l'influence de mon paternel, je ne me ferais pas virer de ci-tôt - si j'essayais ? Well... inconsciemment, sans doute - , prendre une ligne de c' sur la table de la cafétéria, sortir après le couvre-feu ou ignorer les remarques agaçantes d'un professeur. Agresser quelqu'un... non, jamais je n'avais eu besoin d'en arriver là, j'étais plutôt du genre pacifique. Le gars qui n'embête pas tant qu'on lui fout la paix. Le mec chill quoi. Ça non plus, ça devait pas plaire à mon père.
Pas sûr que dans ma prochaine vie, je mérite quoi que ce soit. Mais bon, on fait c'qu'on peut avec c'qu'on a.
Ton pseudo ? A-Delta Lørd ou Leviathan (Levi suffira ~) D'où viens-tu ? X Que penses-tu du forum ? X Un petit mot pour la fin ? mot
Dernière édition par Jungo B.D. Ghostfeller le Sam 29 Fév - 1:03, édité 4 fois |
| | Mutant à la solde du gouvernement Messages : 80
Date d'inscription : 25/06/2015
Age : 25
Localisation : Dans ton cul
Re: Fiche de personnages Lun 10 Fév - 0:32 | |
| - Nash T. Belkov:
Nash Tarkënd BelkovMikoto Suoh - K Projectâge : 24 ans date de naissance : x métier / étude : Danse groupe : Etudiant classe sociale: Privilégié nationalité : Britannique avec origine russe et suédoise. Un viking qui boit du thé quoi. Orientation sexuelle: Il sait qu'il est attiré par les hommes et les femmes mais n'est pas au courant de l'existence d'autres genres. Club: Musique et tir à l'arc. Goûts Pause café/clope alors que je n'aime ni l'un ni l'autre. Je suis plutôt sucré même si je n'ai rien contre quelques saveurs acidulées. Le sport, ce n'est pas trop pour moi même si j'en fais pour entretenir mon image... mais pas encore assez pour cultiver le même corps d'athlète que certains mannequins. La flemme me tire souvent avachi sur le canapé pour m'en laisser le temps. Sauf lorsqu'il s'agit de danse, alors là je peux tournoyer toute la nuit. Et dans tous les styles, classique, jazz, moderne, zumba, je prends tout et je fais à ma sauce. Pareil pour la musique, ça accompagne, j'ai plutôt une jolie voix il parait et je suis sur quelques instruments. Bonne oreille, merci la musicologie.
J'ai une grande passion pour la cuisine et la beauté qu'on peut donner à des aliments informes. Par contre, apprendre par coeur les propriétés de telle ou telle chose provoque en moi une aversion qui me fait fuir. Je préfère me barrer que de me faire chier. Et j'aime qu'on me voit comme un leader, comme le "moi" extérieur. J'peux avoir des moments plutôt badasse et je craindrais toujours celui qui creusera plus bas que l'illusion. Ah, offre moi du chocolat et je t'épouserai sans demander quoique ce soit d'autre.
Physique Crevé par la nuit que je venais de passer, mes pieds touchèrent difficilement le plancher de ma chambre avant que le poids de mon corps ne m'entraîne en avant. Directement devant le miroir, la fatigue m'arracha un long bâillement non-couvert qui dévoila sans mal mes dents blanches et alignées - port d'un putain d'appareil dentaire pendant plusieurs années oblige - alors que les doigts ornant mes grandes mains bronzées glissèrent entre mes fils écarlates. Toujours en bordel ceux-là, j'avais essayé de les dompter pourtant mais même avec une certaine longueur, tant qu'ils n'étaient pas mouillés, ils s'obstinaient à rester en l'air. Mes yeux en amande aux couleurs différentes se plissèrent alors que je me penchais en avant. C'était des racines brunes là? Putain, j'allais encore devoir retourner chez le coiffeur, j'avais vraiment autre chose à faire... bon, au moins ce n'était pas moi qui payais, mes parents tenaient beaucoup trop à mon apparence pour me laisser dans la merde. Enfin... j'avais déjà réussi à négocier pour garder mon style de bad boy fier. A grands coups de caprices oui, mais il fallait ce qu'il fallait pour me faire obtenir ce que je désirais. De toute manière, ma soeur et moi on avait compris depuis longtemps qu'ils étaient incapables de gérer nos crises de nerfs. D'ailleurs, on en avait bien profité, c'était aussi grâce à ça que je n'avais pas dû recouvrir mes globes oculaires de lentilles pour les faire paraître moins animal. Des caches vert pour aller avec l'ensemble de la famille, c'est ça qu'ils voulaient. Sauf que moi, j'exhibais fièrement l'ocre légèrement déviant de mon vert sur la gauche. Bon, en soit, on ne le remarquait vraiment qu'au soleil mais tout ce qui faisait ma différence, je le prenais sans rechigner.
Un coulissement de draps m'arracha à ma contemplation. La forme féminine derrière moi était en train de se redresser, dévoilant ses courbes avantageuses et m'arrachant un sourire satisfait. Je m'empressais de rabattre un tee-shirt un peu trop grand sur mon torse musclé. Enfin... il le sera quand j'irais quatre fois par jour à la salle. Pour l'instant, ma religion c'est la flemme mais je fais des efforts, vraiment ! C'est pour ça que j'ai quand même des abdominaux visible, des pectoraux légèrement développés (j'avais tellement galéré pour les avoir ceux-là) et un V plutôt... bon très limite correct. En fait, j'étais un peu mieux avant mon accident. La danse ça forge mine de rien, que plus personne ne me sorte que c'est un sport de fille. Ou alors oui, s'en est un, justement donc bien plus galère que ceux réservés à la gente masculine. Sérieux... Mon regard se porta sur le jogging que j'avais porté pour dormir, l'arrachant à ma peau halée pour le remplacer par un jean relâché et troué.
- Alors, bien dormi?
Lisa frotta ses yeux avant de se tourner vers moi, ses cheveux blonds légèrement ébouriffés. Elle était mignonne comme ça, vraiment. Ça avait vraiment été bien hier soir, je m'étais totalement détendu avec elle et maintenant je ne rêvais que d'un excellent petit-déjeuner avant de reprendre nos activités. Fouillant dans mes poches, j'attrapais un paquet de clopes qui y traînait, quasiment vide pour en tirer la dangereuse qui vient habiller mes lèvres fines. Je ne toussais plus maintenant que le bout s'enflammait, inspirant la fumée ignoble qui laissait un goût abominable sur ma langue, me collant à la peau comme une mue désagréable.
- Nash... j'ai repensé à hier soir et je pense qu'il faudrait que t'ailles voir un psy. Tu sais? Pour tes problèmes d'érection... il pourrait t'aider surement.
Mes pupilles s'étrécirent lentement comme lorsque j'étais super gêné et en colère et mon teint se colora de la même couleur que mes cheveux. Mais... mais... mais pourquoi elle parlait de ça maintenant ! Bien sûr que je lui avais parlé de ça aussi, Lisa était ma meilleure amie après tout, l'une des seules qui s'en était foutu d'apprendre que j'appréciais autant les hommes que les femmes - en même temps, étant elle-même lesbienne, ce n'était pas trop elle qui pouvait critiquer ça - mais ce n'était pas le moment de lui ressortir ça maintenant ! C'était gênant quoi... En plus, ma blonde ne pouvait s'empêcher de pouffer de rire à la vue de mon visage écarlate. C'est qu'elle adorait ça cette traîtresse ! Mort de honte, j'attrapais le premier truc qui me passait sous la main - un caleçon sale, bonjour - pour lui envoyer à la figure.
- C'est.. j'ai pas de problème ! Elles sont juste pas assez sexy pour moi, je suis génial je te rappelle, je mérite le meilleur.
Haussement de sourcils de la part de ma colocataire de vie.
- Ah parce que Emma la plus belle meuf de la ville, ce n'était pas à ton niveau? T'as vu ces obus? Sérieux, fout ta fierté de côté, c'est peut-être dû au stress mais il n'empêche que t'as un blocage. Je pense que c'est à cause de ta première fois avec un mec là. Tu sais, quand il t'avait dit qu'elle était pas très gr...
- STOP ! Tais toi. Ta gueule. Ta mère. Toi, tout court, j'vais bouffer.
Je ne bandais pas quand il avait dit ça, faillis-je répliquer avant de me rendre compte que ça m'enfoncerait certainement encore plus dans mon mensonge. Putain... j'ai vérifié sur internet, j'ai une taille supérieure à la moyenne...La porte claqua derrière moi sous le soupir de ma meilleure amie alors que je m'enfuyais à toutes jambes, manquant de me rétamer dans les escaliers, grondant de douleur lorsque ma jambe me rappela à l'ordre, faisant vibrer désagréablement ma hanche. Mon regard se baissa vers mes ongles... j'allais devoir changer ce vernis noir mate là, il commençait à dater. Il fallait que je réfléchisse à d'autre moyen de m'éloigner de la norme aussi... des piercings peut-être? Ou des tatouages? Ah ouais, mais ça fait mal ça... j'ai pas envie d'avoir mal moi...
Caractère Si il y a bien un truc que je n'ai jamais compris, c'est ce besoin quasiment permanent que les gens ont d'afficher leur vie. Que ce soit au départ dans un carnet intime, pour ensuite transmettre leur égocentrisme au monde en retraçant le tout sur des réseaux sociaux, si souvent que ça en est devenu banal. Tous les gens de mon âge ont facebook, tweeter, snapchat mais je crois que le summum de la prétention c'est bien instagram. Avec quelques filtres, tout devient beau et intéressant et en plus de ça, on rajoute des hastags pour attirer encore plus d'inconnus à aimer nos photos. C'est gratifiant et tellement ridicule. C'est pour ça que je le fais aussi. Mon insta' est bien fourni, je snape presque à longueur de journée et j'aime étaler ma vie privée sur facebook et tweeter. Ecrire une lettre? C'est romantique mais à qui je pourrais écrire? Eh, je suis un bonhomme moi, les trucs d'amoureux c'est pas pour moi. J'ai un coeur de pierre, de glace, je suis le gars sexy et mystérieux qui t'attire et qui te foutra dans son lit en moins de deux secondes.
Enfin, ça c'est ce que je montre. Si on suit une des expressions adorées par les parents, je me donne "un genre". Ouais, totalement. Un côté assumé? Absolument pas. La vérité c'est que je m'inquiète toujours pour mes proches, je veux le mieux pour eux. Je suis toujours au petit soin, je n'aime pas me battre et je déteste l'odeur de la clope qui colle à mes vêtements. Mais ma consommation de cigarettes ne cesse d'augmenter. Parce que c'est cool et que ça colle avec mon image de bad boy. Et pourtant, niveau maladresse j'en commets des tas. Autant physique que morale, mais si je me rends compte que j'ai blessé quelqu'un, je ne m'excuserai pas s'il ne connait pas le vrai "moi". Je préfère m'enfoncer dans ma méchanceté, qu'on croit que je suis un bâtard sans cœur que passer pour un faible ! On s'est assez moqués de moi quand j'étais petit parce que j'aimais les fleurs et jouer avec les filles.
Et danser aussi. Ça, les gens n'ont jamais compris mais c'est concrètement le seul truc qu'on ne m'a pas enlevé. Je n'aurais jamais laissé personne le faire. La danse avant d'être un sport, est un art pour moi, une expression du moi intérieur. Du moi profond. Je danse avant tout pour moi, mais j'aime qu'on me regarde, comme quand je joue de la musique. Enfin, j'aimais plutôt. Depuis ma blessure je me suis un peu renfermé, j'en ai conscience. Ça ne m'aide pas à être qui je suis réellement, alors je préfère fuir derrière mon côté bad boy, connard de rue mais super classe que laisser entrevoir la tendresse et la gentillesse qui me caractérisent depuis tout petit. J'ai très peur du monde extérieur et le minuscule taux de confiance en moi que j'avais encore a disparu en même temps que mon école. Et puis, j'ai très peur d'être tout seul aussi. Mais ça ne regarde que moi tout ça.
Histoire Y a pas besoin de jeter un coup d'oeil à mes comptes pour savoir que je suis riche. Enfin que mes vieux sont riches parce qu'en soi, moi je suis juste un petit fils à papa qui profite de la fortune de ses parents pour avoir la gueule qu'il veut. Parce que concrètement, garder toujours la même coloration sans ou presque, racines, les lentilles, les fringues pour rentrer dans le personnage que je veux, l'appart' et les clopes ça s'entretient. Concrètement avec mes bourgeois de darons, je n'ai jamais manqué de rien, ni moi, ni ma petite-soeur. Ira, etite chose aussi frivole qu'adorable qui me mettait souvent des étoiles dans les yeux. J'ai un grand-frère aussi mais je ne le vois pas trop à cause de notre différence d'âge et de parents (sa mère était l'ex-compagne de mon père). J'ai quelques cousins aussi, par-ci, par-là donc plusieurs de mon âge. On forme une chouette petite famille à l'écoute les uns des autres bien que je ne me sois jamais véritablement entendu avec mes parents. D'après Lisa c'est à cause de ma "crise d'adolescence".
Des explications s'imposent je pense. Quand j'étais petit je passais mon temps avec des filles plus qu'avec des garçons. J'aimais les fleurs, je fuyais la violence. Une petite boule d'amour et de tendresse avec de grands yeux qui brillaient de couleurs différentes au soleil. Les enfants sont méchants, personne ne pourra contredire ce fait alors on se moquait beaucoup de moi. Je ne vais pas dire que ça m'a traumatisé mais c'est surement le résultat de mon changement de physique et de caractère en arrivant au collège. Les cheveux écarlates et dressés au lieu du brun soft qu'ils arboraient habituellement, les lentilles, les injures et le caractère brusque et violent en apparence (en vérité je n'allais jamais au bout des mes menaces, les gens prenaient leurs jambes à leurs cous avant. Et tant mieux, je n'étais pas sûr d'être capable de me prendre une droite...). L'idée d'être de nouveau moquée par mes camarades était plus forte que l'envie de rester authentique. Concrètement, je me suis laissé embarquer par la société, justement en me donnant l'image de celui qui rejette le société pour mieux y appartenir. Paradoxal? En y réfléchissant, c'est plutôt logique.
J'avais détesté le passage de la nicotine dans mon sang. Quand on fume une fois, on devient accro? Je ne crois pas non, pas pour moi en tout cas. Je déteste toujours autant la fumée dans ma gorge, qui la racle en la faisant devenir plus rauque. Et je hais l'odeur du poison sur mes vêtements et dans mes cheveux. Et franchement, j'aimerai ne pas fumer quand je suis seul mais c'est devenu un tic d'avoir quelque chose dans la bouche. Y a qu'à voir quand je suis en cours et l'état de mes stylos après ça. Pareil pour l'attitude, je l'ai travaillé des jours et des jours avant d'obtenir quelque chose de correct. Mes parents ont juste cru à une crise d'adolescence alors que pour moi c'était un changement drastique de personnalité en vue de... rester émotionnellement en vie? Quelque chose comme ça. Donc je suis devenu le bad boy de ma ville, traînant avec les gars louches, ricanant aux blagues salaces qui soulevaient les jupes des filles. Chez moi, il n'y avait plus que mon art d'authentique.
C'était surement la seule chose dont je n'avais pu me détacher. Si la musique allait avec ma nouvelle personnalité, la danse me rendait fragile aux yeux du monde. Je devais jalousement la cacher et ne pas pouvoir m'exprimer correctement me bouffait un peu. Alors si le jour je pensais à arrêter, je ne me sentais jamais aussi vivant qu'en tournoyant sur scène. Classique, moderne, jazz, hip-hop, tout y passait pour moi. Mais j'avais quelques dispositions pour le classique, ayant pris des cours pendant ma primaire. Je commençais même à m'intéresser au patinage artistique. De la danse sur glace, pourquoi pas après tout? Plus je rajoutais de branches à mon arbre, plus ma satisfaction augmentait. J'adorais ça, c'était l'essence même de ma vie, le cadrage de mon univers. Et en 4D, pas en 3, s'il vous plait. Je crois que c'est pour ça que je me suis fait mal. J'ai vu quelqu'un passer devant la fenêtre pendant le grand jeté que je travaillais depuis des semaines. Tout le monde sait que casser sa concentration pendant un mouvement complexe était la pire idée du monde et pour le coup, la blessure qui suivit me fit me jurer de ne plus jamais me laisser déconcentrer. Mais bon, c'était un peu tard pour avoir des regrets. Ma jambe s'est tordue, plusieurs ligaments ont claqué et mon genou est partit dans le mauvais sens. Je ne sais même pas comment j'ai fait pour me faire aussi mal. Encore un coup de ma chance de merde.
Ça m'a foutu un coup, un vrai. Plus de danse, plus d'expression de moi et tout ce qui criait la vérité se rétractait dans l'attente d'un renouvellement de mon art. Mais j'étais con, je le suis toujours alors la rééducation ne s'est pas passée correctement et j'ai dû encore attendre avant de reprendre. Avec ces conneries, je n'ai pas pu passer l'audition d'entrée de mon école de danse. Adieu mon rêve, après ça j'aurais été trop vieux pour y être intégré. Y penser me foutait encore une boule dans le ventre.
Alors je suis allé à la fac, en attendant de guérir correctement. J'ai fait une licence de musicologie que j'ai obtenu sans problème avant de choisir de changer de ville. Londres c'était sympa mais je voulais bouger ailleurs et mes mouvements commençaient à revenir. Petit à petit, j'avais besoin de beaucoup d'entraînements, mais il fallait que j'y arrive, qu'importe le temps que ça prendrait. En cherchant un peu autour de moi, je suis tombé sur une ville à la réputation... flamboyante? Le pensionnat était simplement composé d'hommes mais était prestigieux et armé d'un cursus de danse qui semblait assez bon d'après les avis, quoique très peu fréquenté. J'étais curieux, incertain surtout. Mes dernières expériences avec les hommes avaient été compliqué... je savais qu'ils me plaisaient mais je me devais d'être un dominant et dans les faits, ça me stressait. D'où mes... "problèmes" si on peut dire. Ce qui n'aidaient clairement pas ma confiance en moi. J'étais fiché à vie, l'enfer sur Terre. Mais j'en avais assez de réfléchir, il fallait se lancer, être con jusqu'au bout. Alors sans attendre l'accord parental, je me suis mis à mater les appartements. Hors de question de vivre dans une chambre universitaire. Mais à l'annonce de ma décision, mes parents ne furent que dubitatifs. Le prix de l'école leur fit changer d'avis : cher donc bon concrètement. Par contre pour l'appartement, celui que je voulais était trop cher apparemment. Ce qui était bizarre, je notais la contradiction dans ma tête mais sans plus.
C'est donc dans l'idée de me trouver un colocataire pas trop chiant que je tombais sur l'annonce d'un certain L. Cooper. Drôle d'annonce qui me fit sourire, un appartement sympa avec une compagnie qui semblait presque invisible : "Règle numéro un : pas un pied dans ma chambre. Règle numéro deux : pas un pied dans ma chambre. Règle numéro trois : Je fais la bouffe, mais tu fais la vaisselle. Règle numéro quatre : Je ne baiserai pas avec toi." Après quelques messages échangés, j’emménageais là-bas sans me poser de questions. J'espérais vraiment que la malchance allait arrêter de s'acharner sur moi parce que j'avais bien l'intention de commencer un nouveau chapitre de mon histoire.
Ton pseudo ?A-Delta Lørd ou Leviathan (Levi suffira ~) D'où viens-tu ? X Que penses-tu du forum ? X Un petit mot pour la fin ? mot
Dernière édition par Jungo B.D. Ghostfeller le Sam 29 Fév - 1:07, édité 2 fois |
| | Mutant à la solde du gouvernement Messages : 80
Date d'inscription : 25/06/2015
Age : 25
Localisation : Dans ton cul
Re: Fiche de personnages Lun 10 Fév - 0:32 | |
| Kris McGeyverookurikara - Touken Ranbuâge : 27 ans date de naissance : 22 juin métier : Tatoueur et perceur au "White Leviathan" groupe : Villageois classe sociale: Non privilégié nationalité : Italien Orientation sexuelle: Pansexuel libertin Club: X Physique Il a une belle gueule, Kris. Le mètre quatre-vingt-cinq sans un gramme en trop qu'on envoie sans problème dans une agence de mannequin. Le genre de gueule qui donne envie d'avoir confiance, un peu trop surement. Celle qui t'attire dans ses filets avec ses longs bras musclés, te pousse dans ses draps défaits par le passage de trop de corps éreintés. La peau gorgée par le soleil d'Italie, recouverte d'un dragon s'enroulant sournoisement sur son bras gauche et sa jambe droite, une marque puissance qui laisse sa gueule s'étendre sur son omoplate. Mais ça, on ne le voit pas, ça c'est réservé à ceux qui peuvent apprécier la vision de son torse taillé par tout le sport qu'il pratique, ceux qui posent leurs yeux attentifs sur ses pectoraux développés, ses abdominaux tracés jusqu'à la ligne du V de ses hanches étroites. Surpris, ils le sont en général car habillé, l'italien a l'air plus fin, moins... puissant peut-être. Pourtant, la puissance, il n'en manque pas, dominateur, et aussi rapide que lui permettent ses jambes qui semblent infinies lorsqu'il les croise.
Et quand le motard ne vous envoûte pas pour vous attirer à lui, quand il ne fait pas attention à vous alors que vous l'observez en silence, ses longues mains aux doigts fins surmontées d'ongles courts et de quelques bagues passent dans ses mèches brunes aux pointes rouges, les écartant alors qu'elles tombent sur son regard qui vous met mal à l'aise et vous intrigue à la fois. Celui qui est étrange, qui change d'un oeil à l'autre quand le doré fait de l'ombre au cyan du gauche, si expressif quand tout son faciès démontre un ennui mortel. Deeper. Ses cils noirs donnent l'impression d'un voile sur ses prunelles qu'il aime habiller d'un trait sombre lorsqu'il part s'amuser. Il déglutit et sa langue percée d'un venom et d'un sublingual invisible passe sur ses lèvres fines, souvent rougit à force d'être maltraitées par ses dents alignées qui n'ont pas encore souffert de la nicotine contenue dans les tubes qu'il s'enfile lorsque l'envie lui prend. Seules ses canines un peu trop allongées sortent du lot et couplées à son nez droit, elles lui donnent souvent un air orgueilleux de mauvais garçon.
Si le tatoueur a fait le choix de ne pas se couvrir d’œuvres d'arts, son corps n'a pas échappé à l'aiguille avisée qui a souvent été la sienne. Aussi, on peut dénombrer trois hélix sur la tranche de son oreille droite, accompagnés d'un anti-hélix en face ainsi que d'un écarteur de plus d'un centimètre que la barre horizontale d'un lobe transversal transperce. Elle est concurrencée par son oreille gauche, surmontée d'un industriel légèrement incliné, d'un tragus et de deux lobes pour combler le vide. Plus bas, son téton droit a été habillé d'une barre horizontale, semblable à celle passant au niveau de son nombril. Il comptabilise ainsi seize piercings, les deux derniers bien planqués dans son boxer : un ampallang stimulant son bout et un bijou de surface presque à la base de son tronc.
Caractère X
Ton pseudo ? A-Delta Lørd ou Leviathan (Levi suffira ~) D'où viens-tu ? X Que penses-tu du forum ? X Un petit mot pour la fin ? mot
Dernière édition par Jungo B.D. Ghostfeller le Jeu 20 Fév - 12:46, édité 3 fois |
| | Mutant à la solde du gouvernement Messages : 80
Date d'inscription : 25/06/2015
Age : 25
Localisation : Dans ton cul
Re: Fiche de personnages Lun 10 Fév - 0:32 | |
| Jeff RogerMax Wolf - RoGerâge : 23 ans date de naissance : 25 juillet métier / étude : Libre groupe : Etudiant classe sociale: Privilégié nationalité : Américain orientation sexuelle: Libre club: Libre Goûts Quelques lignes (ou une liste) sur les goûts de votre personnage, ses préférences, ce qu'il aime et ce qu'il n'aime pas faire.
Physique - Cheveux bruns décolorés en blanc, rasés sur les côtés - Yeux bleus très clairs - Mâchoire carrée très prononcée - Nez assez court - Oreilles percées - 1m85 pour 75Kg - Musculature tracée, particulièrement le torse - Des jambes musclées de coureur - Une pilosité non négligeable - Un sourire de tombeur - Rire machiavélique
Caractère - Menteur - Joueur - Taquin - Colérique parfois - Sang chaud - Rarement réfléchis sauf dans le domaine de la musique - Addict à certaines drogues dont des dures - Proche de ses amis - Prétentieux
Histoire Description de l'histoire de votre personnage (sa naissance, son cadre familial, ses études ou son parcours professionnel, pourquoi et comment il est arrivé en ville/dans ce pensionnat etc). Soit en texte, soit en liste.
Liens Tao Yàn Stewart - Ami d'enfance et chanteur/musicien du groupe Ragnarök. Ils sont très proches mais xxx a tendance à trop le taquiner. Nom du personnage - explication du lien
Conditions d'utilisation du prédéfini Je ne demande qu'un niveau d'écriture correcte et le respect de la fiche du personnage.
Dernière édition par Jungo B.D. Ghostfeller le Jeu 20 Fév - 12:47, édité 1 fois |
| | Mutant à la solde du gouvernement Messages : 80
Date d'inscription : 25/06/2015
Age : 25
Localisation : Dans ton cul
Re: Fiche de personnages Lun 10 Fév - 0:34 | |
| Ethan LeeKaito - Vocaloidâge : 21 métier / étude : Lorem ipsum groupe : Lorem ipsum classe sociale: Privilégié ou non nationalité : Anglais Orientation sexuelle: a voir Club: Un obligatoire, le deuxième facultatif Goûts J'aime tout ce qui est sucreries, musique et courir à mes heures perdues
Physique Mon corps ? Pourquoi voulez-vous que je vous parle de mon physique ? Vous me voyez clairement non ? Bon, si vous insistez alors je suppose que je n’ai pas le choix.
Si je devais commencer par quelque part, je dirais que je suis assez petit pour mes vingt ans, à peine un mètre soixante même si j’avoue que parfois j’aimerais être plus grand, mais on ne peut pas aller à l’encontre de la nature après tout. Vous accompagner tout ça d’une silhouette svelte et athlétique et vous savez à quoi je ressemble. Non plus sérieusement, je suis plutôt maigre pour ma taille mais pas un gramme de muscle se cache la dessous, je n’en reste pas moins fort et agile.
A première vue, je suis un garçon tout ce qu’il y a de plus normal, j’ai une tignasse impossible à coiffer et qui a la particularité d’être de couleur bleue, j’aime qu’on me voit et je le montre bien, mes yeux également bleu sont cachés par plusieurs mèches mais je m’y suis habitué à force. Il m’arrive aussi de mettre du vernis bleu sur mes ongles. Non vous ne rêvez pas, le bleu est ma couleur favorite.
Au niveau vestimentaire, je peux très bien m’habiller comme n’importe quel gamin de mon âge mais je peux également me montrer extravagant, je porte une écharpe bleue (on aurait pas deviner sans cette précision) pour mon simple confort personnel, je porte principalement des vêtements ample pour cacher ma minceur, souvent de long manteau quand l’hiver se montre trop rude, accompagné de jeans ou de pantalons sans particularités spécifiques et des basket ou bottines pour la plupart du temps.
Sinon qu’est ce que je pourrais vous dire de plus ? Je pense avoir fait le tour… Ah si ! Les plus intimes de mes amis, savent que j’ai un tatouage posté pile sur ma cuisse mais peu l’ont déjà vu dans leur vie, je ne le montre pas à n’importe qui ! Et voilà vous savez tout sur mon magnifique physique, vous vous attendiez à quelque chose d’exceptionnel . Sachez messieurs que je suis exceptionnel !
Caractère Mon caractère cette fois ? Vous voulez vraiment tout savoir dites donc mais c’est pas grave car j’aime parler de moi !
Alors, pour commencer, je suis quelqu’un de très gentil et patient, plus sérieusement, je l’étais mais on va parler franchement vous voulez bien . J’étais quelqu’un comme ça effectivement mais tout à changer il y a deux ans, je suis devenu quelqu’un de renfermer, de maussade, on m’a trahis, brisé, piétiné même mais qui s’en soucie ? Personne visiblement...
Avant j’aimais la vie, je ne dirais pas que je suis dépressif, je suis même plutôt optimiste mais je ne fais plus confiance en ce monde, vous savez le genre de personne trop gentille, celle qui dit oui à tout et se coupe en quatre pour aider ses amis ? Eh bien c’était moi, je pensais que les gens étaient sincère avec moi, qu’ils ne me laisserait jamais, je me suis trompé et ça à changer un truc en moi.
Pour être sincère avec vous, aux premiers abords, je suis froid, je ne veux pas lier de liens mais avec un peu de persévérance, vous verrez un sourire pondre sur mes lèvres et pourquoi pas un mot gentil. Mais il faudra être patient et surtout persévérant, mais vous découvrirez en moi une personne pleine de joie, même un peu gamin par moment mais surtout d’un dévouement, d’une sincérité et surtout d’une fidélité à toute épreuve, un ami c’est pour la vie non .
Serez vous la personne qui pourra me faire retrouver foi en l’humanité ? Foi aux sentiments ? C’est ce qu’on verra
Histoire Commençons par le début, je suis né d’un père japonais et d’une mère Anglaise, comment ils se sont rencontrés ? J’en ai aucune idée, ma mère nous as laisser quelques jours après ma naissance, elle était malade apparemment mais mon père à toujours refuser de m’en parler, si je suis triste . Non pas spécialement, quelque chose qu’on n’a pas connu ne peux pas nous manquer après tout, mon père s’est enfermé dans le travail et j’avais une espèce de nounou pour me tenir compagnie, mes premières années se sont relativement bien passée, mon adolescence par contre… Je me battais, je fumais, buvais jusqu’à m’écrouler, quelqu’un un jour m’a dit que c’était pour attirer l’attention, ce garçon est devenu mon meilleur ami et mon premier amour, ça a durer quelques années, il m’a finalement abandonner pour un gamin, mais que pouvais je faire . Je ne lui avais jamais avouer mes sentiments après tout.
J’ai repris ma vie de mon coté et lui du sien, j’ai redoubler et mon père m’a incendier, à dix huit ans j’ai décidé qu’il était temps que je m’en aille, mais ou aller quand on est à peine majeur, qu’on ne connaît rien à la vie et qu’on a pas d’argent ? La réponse est assez simple, c’est à ce moment que j’ai intégré Saint Adams, la fameuse école ou plein de gamins se réunissait pour leur étude, je ne me suis pas vraiment fait d’amis, j’avais des connaissances c’est sur, j’ai vécu beaucoup de choses malgré le peu de temps ou j’y suis rester mais après seulement quelques mois je suis rentrer chez moi, sans regret, personne pour me retenir ou même me dire au revoir, bon je suis partit comme un voleur aussi mais je n’aime pas les adieu et c’en était un à cette époque, j’allais fêter mes dix neuf ans et mon père à décider d’attraper la même « maladie » que ma mère, on me disait que je ne pouvais pas le laisser seul… Mais la vraie question était « ou était-il lui quand j’avais besoin de lui » ? Mais bon, j’ai fait ce qu’on m’a demander sans broncher.
J’ai aujourd’hui vingt ans, j’ai toujours pas fini mes études et je n’ai pas de but dans la vie, je vis grâce à l’argent de mes parents, j’étais tout seul dans cette grande maison, bizarrement, je ne me sentait pas nostalgique du tout, juste seul, incroyablement seul, je passais mes journées à lire ou aller courir j’ai recroiser mon vieil ami, il a un boulot, une famille et prévoit même des vacances ou des voyages, il a un but et fonce vers celui ci sans se retourner, je l’envie dans un sens. Ce jour la, ses paroles ont encore changer quelque chose en moi, « personne ne fera ma vie à ma place . » Je devais me reprendre en main, en me regardant dans le miroir, j’ai remarquer à quel point j’avais maigris, à quel point je me laissait aller, je n’en avait pas conscience, je n’ai personne à qui plaire après tout mais c’était fini tout ça. Je n’avais toujours pas de but mais je m’étais réinscrit à Saint Adams, on m’avait sûrement oublier avec le temps mais je n’y allait pas pour m’amuser, j’y allais pour me trouver un but, peut être que les réponses à mes questions se trouvaient la bas, si elles n’y était pas, au moins je finirais mes études et c’était un bon début après tout.
J’avais beaucoup appris pour me remettre à niveau, je ne suis pas idiot, j’apprends vite et avec un peu de chance on ne me demandera pas de refaire mes années perdues bêtement, beaucoup de questions se bousculaient dans ma tête le jour ou j’avais préparer ma valise, le grand jour était arriver, allait-ils se souvenir de moi ? Les personnes que j’avais rencontrer, étaient-elle encore la bas ? Je ne le saurais qu’en y allant après tout, c’est sans un regard pour ma grande maison vide que je monta dans le taxi qui m’emmenait vers un nouveau futur.
Ton pseudo ? Lorem ipsum. D'où viens-tu ?Lorem ipsum dolor sit amet Que penses-tu du forum ? Consectetur adipiscing elit. Un petit mot pour la fin ? Sed do eiusmod tempor.
Dernière édition par Jungo B.D. Ghostfeller le Jeu 20 Fév - 12:56, édité 2 fois |
| | Mutant à la solde du gouvernement Messages : 80
Date d'inscription : 25/06/2015
Age : 25
Localisation : Dans ton cul
Re: Fiche de personnages Lun 10 Fév - 0:48 | |
| Jungo Black Darwin GhostfellerBélphégor - Kateikyoshi Hitman Reborn (variante de Misteor)âge : 21 ans date de naissance : 01/01 études / métier: Master de criminologie / Prostitué groupe : Etudiant classe sociale: Non privilégié nationalité : Norvégien Orientation sexuelle: Bisexuel a minima Club: X Goûts Commençons par le commencement: sa couleur préféré est le bleu, couloir des rois, il a une nette préférence pour tout ce qui est sucré, mais n'a pas de problème avec l'amertume du café noir court et sans sucre (le seul gosse à aimer ça). Sa friandise préféré est le nougat et si vous lui laissez une brique de gaspacho sous la main, vous pouvez être sûr de ne plus jamais la revoir.
Au niveau des animaux, il se sent davantage attiré par les félins et a développé une fascination pour les hybrides génétiques. Ses habitudes vestimentaires sont banales tout simplement, à part peut-être les divers piercings qui viennent faire briller sa peau. Le sport ne l'intéresse pas particulièrement, à part éventuellement le sport de chambre.
Son coup de crayon n'est pas trop mal mais rien d'exceptionnel. Il pianote simplement sans vraiment savoir joué et est curieux dans ce domaine mystérieux qu'est l'art musical. Sa voix restée très claire malgré sa mue l'envoie directement du côté des sopranos, ce qui n'est pas pour lui déplaire. Ça ne le dérange pas qu'on porte son regard sur lui s'il n'est pas méchant ou agressif et d'une façon totalement paradoxale, si vous le regardez trop longtemps, il peut se sentir gêné. Et... si vous voulez savoir autre chose, il va falloir lui demander parce que je n'suis pas dans sa tête non plus.
Physique En passant devant un miroir dont les rayures parsemaient les bords de noir, le jeune homme à l'apparence encore enfantine s'arrêta. Son cou fin entouré d'une peau pâle, presque translucide se tourna vers la glace, comme pour s'observer. Les yeux vert d'eau rencontrèrent leurs homologues dans le miroir et Jungo fit ce qu'il avait de mieux à faire pour le moment. Il se plia en deux et son mètre soixante-neuf et demi se retrouva assis en tailleur devant son reflet. L'image que le miroir lui renvoyait de lui aurait pu l’impressionner dans le mauvais sens comme lui faire pitié. Il s'observa en silence, descendant son regard le long de son visage, redessinant des yeux la courbe délicate de son menton, de son nez droit et de ses lèvres délicates. Avec cette allure d'androgyne, il ne s'étonnait plus qu'on puisse le prendre pour une fille. Combien de "mademoiselle" avait-il dû essuyer déjà?
Il resta là, assis sur le sol, son jean noir plié autour de ses longues jambes maigres qui avait l'habitude de la course tandis que ses bras se déplièrent vers le plafond, remontant sa colonne vertébrale pour qu'il puisse s'étirer de tout son long. Ses articulations claquèrent les unes après les autres, relâchant la pression de ses muscles. Les longues mains du jeune homme vinrent ébouriffer sa tignasse grisâtre aux reflets blanc, dû à sa canitie subite, alors que la chaîne en argent autour de son cou teintait discrètement. Un rayon de soleil traversa la pièce et vint faire briller les bouts de métal qui parsemaient son visage. Une fois depuis, il les compta dans sa tête, ses lèvres suivant le mouvement crée par les mots imprononcés: hélix, snug, lobe, écarteur, industriel, bridge, smiley, snake-eyes, téton. Pas de tatouage à l'horizon, il n'était pas trop fan pour l'instant. Et puis de toute manière, avec ses 51kg, aucun tatoueur ne voulait l'entendre dire qu'il était majeur. Petit gabarit ridicule, va voir ailleurs. Malgré sa maigreur, Jungo se battait pour gagner les deux petits kilos qui ferait passer la courbe de son imc dans le vert mais malgré les encouragements de son médecin, ce n'était pas encore gagné...
Voyant que le temps se réchauffait et qu'il allait certainement pouvoir profiter de l'extérieur, le jeune homme attrapa un tee-shirt blanc qu'il passa autour de son torse, s'empressant de recouvrir les quelques cicatrices qui se baladaient sur son dos, son ventre et ses hanches. Heureusement qu'il était si pâle, ça les faisait disparaître d'autant plus. Il n'aimait pas exposer ce genre de choses au monde entier. Mais de toute manière, ce n'était pas comme s'il se baladait à poil devant tout le monde.
- Mon canard?
Il sursauta et tourna la tête vers la porte, son expression calme redevenant presque inquiète alors que sa voix claire et envoûtante avec une pointe de moquerie s'élevait pour répondre.
- Ne m'appelle pas comme ça, Bridget!
Caractère Par où commencer? Le début je suppose. Même si dans cette boucle étrange qu'est Jungo, le début n'est pas vraiment synonyme de commencement. Jungo est... calme. Très calme de nature et doté d'une intelligence développée et sournoise. Pas intelligence dans le sens "scolaire", intelligence dans le sens "manipulation", "mensonge". En fait, le garçon est malin. En opposition avec le point précédent, les gens qu'il connait un minimum ne seront pas étonné de le voir les taquiner en permanence sur des aspects plus ou moins énervant ou/et blessant de leur propre personnalité. Il a encore un peu de mal avec l'humour, ne le saisissant pas directement. Le gris a tendance à prendre les choses au premier degré, moins au second et si vous lui sortez une remarque au trente-sixième degré... il ne comprendra pas. Il ne faut pas pousser trop loin non plus. Après, Jungo tentera de comprendre autrui par pure curiosité d'âme. A vous de voir si vous voulez ou non contribué à la combler.
Il est très rare qu'il entre dans un état colérique, ce n'est d'ailleurs jamais arrivé. Mais dans un état d'énervement, plus faible que la colère sur l'échelle de réaction, l'étudiant de master peut se montrer cruel. Sournois? de temps à autre. Manipulateur? pour arriver à ses fins il faut bien. On avance pas dans son monde si on stagne au stade de gentil petit garçon sage et joyeux avec tout le monde. Néanmoins, il est très respectueux des autres et par ailleurs relativement sage pendant ses cours. S'attirer des ennuis, c'était pas franchement sa tasse de thé. Et même si le garçon se trouve être attentif en cours, la lecture n'est pas son pêché mignon, et il se contente de lire le minimum du minimum, comme il fait en sorte d'avoir la moyenne en cours sans trop se casser les fesses.
Ensuite, un point assez important, c'est que Jungo se trouve être... sexuellement très actif. Et ce n'est pas que la faute de ses hormones d'adolescent en ébullition. Quoiqu'il en soit, le gamin est assez... pas accro au plaisir chaud et humide qu'est le sport de chambre mais presque. Si quelqu'un est partant, encore plus si cette personne est intéressante alors pourquoi pas? En revanche, cela ne veut pas dire qu'il ira de lui-même provoquer quelqu'un. Son attitude en elle-même peut paraître provocante et aguicheuse, mais il ne s'en rend pas forcément compte.
Par contre, il lui arrive de temps à autre d'être timide avec quelques rares personnages, en particulier avec des garçons classés "populaires", plus vieux que lui et qui l'attire. Mais malgré ses expériences en ce domaine, Jungo n'a jamais touché de près ou de loin à l'amour et serait incapable de faire la différence entre amour et désir.
Sinon, petite anecdote, le jeune homme n'a aucun scrupule à voler un objet qui l'intéresse et il déteste ne pas contrôler la situation.
Histoire Depuis sa plus tendre enfance, Jungo a été considéré comme un prince. Ou plutôt, une princesse, sa mère désirant plus que tout une petite fille, mais s'étant retrouvé avec un petit garçon, elle l'habillait constamment comme une demoiselle, ce qui explique le diadème très souvent présent sur sa tête. Elle le nommait par ailleurs, toujours au féminin. Le père du jeune homme la laissait faire, après tout si ça faisait plaisir à sa femme et que ça ne dérangeait pas plus que ça son fils... Cette femme se trouvait être cadre dans une firme trans-nationale assez importante, ce qui expliquait la somme intéressante qui s'étalait sur son compte, ainsi que le comportement du "petit prince". Calme et prétentieux, un brin égoïste. Lorsque le jeune homme arriva à l'âge de 12 ans et que son corps commença à se développer, sa mère commença à accepter que sa princesse n'était de un, plus une enfant, de deux, un garçon. Cette année là, l'entreprise de la mère avait fait faillite mais l'argent qu'elle possédait lui permettait d'entretenir encore sa famille. Son mari, son fils aîné et Jungo. Les deux enfants se détestaient cordialement. En tout cas, le grand frère ne supportait pas le plus jeune. Pourquoi? Aucune idée, le fait est qu'ils ne s'entendaient pas, d'autant plus que l'ex-princesse était victime des moqueries de son frère. Oui, avoir été une fille pendant longtemps est une bien dure épreuve. Ces quelques mois furent durs à vivre pour toute la famille. La mère dû chercher du travail ailleurs alors que son mari continuait à s'occuper des plus jeunes. Mais la recherche était infructueuse et peu à peu, la dame se mit à rentrer de plus en plus tardivement sous les questions restées en suspens de son époux.
Quand à Jungo il tentait d'ignorer ce qui se passait chez lui. Etant dans le même collège que son frère, les railleries pleuvaient, alimentées par le fait qu'il ne traînait quasiment qu'avec des filles. Mais d'une nature studieuse, l'adolescent se réfugia dans les études et réussit même à sauter une classe. Il passait la plupart de son temps chez ses amies, tentant de fuir les disputes devenues fréquentes et parfois violentes de ses parents. L'androgyne avait bien remarqué que certains garçons le regardaient différemment, surtout lorsqu'il se baladait dans la rue avec ses amies. Et lorsqu'un jour l'un d'eux vint lui parler alors qu'il était seul à lire dans un coin, le plus jeune ne sut pas où se mettre. Rougissant et bégayant, il tenta tant bien que mal de soutenir la conversation du lycée. Plusieurs fois celui-ci revint lui parler, laissant apparaître des allusions dans leur conversation. Au départ, Jungo n'y faisait pas attention mais lorsqu'il lui proposa de l'argent en échange de pouvoir le toucher, l'adolescent n'hésita pas. Sa situation économique et familiale ne s'arrangeait pas. Il allait avoir besoin de cet argent. L'ambiance qui pesait sur son foyer le faisait frémir, il n'avait qu'envie de fuir.
Plusieurs fois, Thomas revint le voir, augmentant lentement le nombre de billets au fur et à mesure que le collégien se livrait davantage. Ce manège continua jusqu'à son entrée au lycée. Mais un jour, Thomas rencontra le frère aîné de la princesse et lui parla de la prostitué peu chère qu'il s'était déniché. A la description, Aylis reconnut rapidement son frère et se fit un malin plaisir de le dénoncer à ses parents, se mettant à dos son nouveau camarade. Jungo ne compta pas les coups qui pleuvèrent sur sa peau à ce moment là. Interdit de sortie, il finit même par ne plus avoir le droit de rejoindre son lycée pour y suivre les cours quotidien. Cette situation ne dura que quelques jours que les parents du jeune homme firent passer pour une absence dû à la contraction d'un virus. Ce qu'ils ne pensaient pas, c'est que le prince aurait assez de jugeote pour trouver un moyen de fuguer de chez lui.
Il attendit que le foyer soit endormi, après avoir supporté plusieurs heures les cris et les pleurs qui provenaient de la cuisine. Son sac reposait sous sa couette. Il n'eut qu'à descendre les escaliers dans le plus grand des silences, passer par la fenêtre de la cuisine et s'enfuir dans les rues qui bordaient sa maison. La nuit même, il fit la connaissance de Mike, un mec avec un physique pas franchement avantageux qui traînait avec une adulte... très peu habillée. Quand son regard se porta sur lui, il l'arrêta directement. Les deux questions principales furent ce qu'il faisait dehors à l'heure actuelle et s'il connaissait un dénommé Thomas. Après ça, les souvenirs du lycéen demeuraient flou. Il se rappelait seulement qu'il avait trouver comment gagner de l'argent en vendant son corps, dans une caravane au bord de la route qui n'avait strictement pas le droit d'y être. Il avait ensuite été exporté avec des filles plus vieilles que lui, en Angleterre et installé dans une ville à l'Ouest de Londres. Leur "travail" avait continué sans que Jungo ne se plaigne: rien ne pouvait être pire pour lui que de retourner dans sa famille. La situation dura plusieurs mois pendant lesquels le jeune homme apprit à s'exprimer un temps soit peu en anglais, avant que les services de police ne réussissent à le trouver tout à fait au hasard, après l'inspection de la caravane.
Après que la police ait fait état de sa situation, il fut décidé qu'il serait placé en famille d'accueil, n'étant pas encore majeur et ne voulant pas dire d'où il venait. A vrai dire, le norvégien s'était totalement détaché de sa famille et n'avait pas l'intention de poser un doigt de pied dans cette maison qui ne contenait pour lui que colère et tristesse. Il apprit par la suite que son frère avait été retiré de la garde de ses parents. Intérieurement, même s'il souhaitait de tout son coeur ne pas avoir à y être de nouveau confronté, Jungo espérait qu'il ait trouvé une bonne famille d'accueil. Après avoir été une année entière dans une famille aimante, il se mit à s'exprimer avec une facilité marquée dans la langue de Shakespeare. Bridget, la maîtresse de maison ne pouvait pas s'empêcher de lui donner des surnoms tous plus farfelus les uns que les autres, ce qui l'agaçait. Mais il laissait faire la dame ronde. Après tout, elle l'avait un peu sauvé à sa manière. Les services sociaux finirent par trouver un avis de recherche datant de de sa fugue en Norvège, et firent rapidement le lien. Jungo dût retrouver en Norvège pour y recevoir le verdict d'un juge. Sa mère par adoption l'accompagna, le soutenant du mieux qu'elle pouvait. Au final, le tribunal décida de le garder les quelques jours qu'il lui restait avant d'atteindre sa majorité. Et lorsque Jungo fêta son dix-huitième anniversaire, il repartit immédiatement en Angleterre, dans la famille d'accueil qu'il avait précédemment intégré.
Lorsqu'il eut rattrapé totalement son retard scolaire, Bridget, son mari et le norvégien examinèrent ensemble les écoles qui pouvaient l'accueillir. A la grande surprise de sa mère par intérim, Jungo souhaita être placé en internat. Il voulait découvrir autre chose. Alors après consultation des services spécialisés, sa demande fut acceptée et il se retrouva à la rentrée, devant aux portes du pensionnat distingué, sur l'île de Saint-Adams, entièrement peuplé d'hommes. Il y demeura un an sous la tutelle de son parrain, mais redoubla son année avant de la recommencer.
Ton pseudo ? A-Delta Lørd ou Leviathan (Levi suffira ~) D'où viens-tu ? X Que penses-tu du forum ? X Un petit mot pour la fin ? mot
Dernière édition par Jungo B.D. Ghostfeller le Jeu 20 Fév - 12:47, édité 1 fois |
| | Mutant à la solde du gouvernement Messages : 80
Date d'inscription : 25/06/2015
Age : 25
Localisation : Dans ton cul
Re: Fiche de personnages Lun 10 Fév - 0:57 | |
| LanceDavid Krause - Guilt|Pleasureâge : x ans date de naissance : x métier : Professeur de sport et pompier volontaire groupe : Professeur classe sociale: Non privilégié nationalité : x Orientation sexuelle: Sans commentaire Club: X Ton pseudo ? A-Delta Lørd ou Leviathan (Levi suffira ~) D'où viens-tu ? X Que penses-tu du forum ? X Un petit mot pour la fin ? mot
Dernière édition par Jungo B.D. Ghostfeller le Jeu 20 Fév - 12:48, édité 1 fois |
| | Mutant à la solde du gouvernement Messages : 80
Date d'inscription : 25/06/2015
Age : 25
Localisation : Dans ton cul
Re: Fiche de personnages Lun 10 Fév - 23:09 | |
| - Fiche Zack:
Allen TaylorZack Craign - Sloth Machineâge : 22 ans date de naissance : 15/12/1998 études / métier : Médecine / Employé à l'aquarium groupe : Etudiant classe sociale: Non privilégié nationalité : Anglaise Orientation sexuelle: PANSEXUEL Club: Handball et Astronomie Goûts Donnez lui de la glace et tout ira pour le mieux. A part ca, il aime la bonne musique, le poisson, la couture. Il déteste vraiment les gens un peu trop tactile, le soda à l'orange et l'odeur de la citronnelle.
Physique Il ne s'est jamais tellement attardé sur le fait de savoir s'il était beau ou pas. On lui disait souvent qu'il n'était...pas très grand pour un garçon. En même temps, il ne donnait pas tord aux personnes qui lui disaient ça. Il fait exactement un mètre soixante quinze. Quelques centimètres en plus, ça ne l'aurait pas dérangé du tout. Il sourit...rarement... En tout cas on ne pourra pas le complimenter sur ça. En dehors de ça, il porte constamment des lunettes, il en fait une petite collection, trouvant ca sympa d'en changer au lieu de garder toujours les mêmes.
Il a déjà plusieurs tatouages sur le corps, pas moins de neuf, dont la plupart sont sur son bras gauche, et le dernier en date marque sa cuisse gauche. Il s'habille souvent avec des couleurs sombres et depuis peu, il a décidé de laisser ses cheveux tranquille... En temps normal, il ne se gêne as pour les colorer et faire quelques fantaisies avec. Pourquoi se limiter ? Il a quelques piercings, notamment aux oreilles et à d'autres endroits qu'il évite de nommer lorsqu'on lui pose la question. Ses yeux sombres semblent scruter et examiner chaque personne qu'il regarde... Cela a troublé plus d'une personne, surtout qu'il n'est pas très loquace et qu'il ne peut pas être qualifié comme étant quelqu'un de « friendly ». Mais il se soigne. Il évite au maximum de rester en t shirt, ou de mettre des vêtements qui en dévoilerai trop, ayant de grandes cicatrices, notamment une dans le dos, une sur le bras droit, et une grande cicatrice traversant son torse. Il préfère les cacher plutôt que de le exhiber, surtout que ça ne lui évoque pas de bons souvenirs.
Caractère Allen n'aime pas les gens. C'est aussi simple que ça. Il préfère rester seul, et se ressourcer auprès de lui-même quand ça ne va pas plutôt que d'aller vers les autres. Ça lui coûte un peu trop, et surtout, même s'il ne l'avouera jamais... Il est quelque peu timide, surtout au premier abord. Il essaie de cacher ça derrière des paroles acérées, et un silence qui peut être parfois assez pesant... Mais il est comme ça et ne compte pas changer.
C'est quelqu'un d'impulsif qui réfléchit souvent après avoir agi, jusqu'à maintenant ça ne lui a pas vraiment réussi, surtout dans le milieu où il vivait, mais c'est dans son tempérament. Si quelque chose l'énerve et qu'il estime que la personne en question mérite une tarte, il ne va pas se gêner une seconde, et c'est valable pour n'importe quelle situation. Il n'a aucun mal à dire aux gens qu'il les déteste, un peu moins quand il les apprécie, c'est toujours plus compliqué de faire comprendre à une personne qu'on l'aime bien. Allen est quand même sympathique quand il le décide. Derrière son regard insistant et ses lunettes parfois fantaisies, il sait se montrer gentil et avenant. Mais attention de ne pas trop en abuser, ça pourrait se retourner contre vous.
Ces derniers temps, il a beaucoup réfléchit, et s'est beaucoup remis en question, notamment sur ses projets et la manière dont il a envie de vivre sa vie. De ce fait, il ne veut que personne ne lui dicte sa conduite, ou ne lui fasse de remarque sur ses manières de faire. Il estime qu'il est quelqu'un de responsable -dans la mesure du possible- et qu'il peut se débrouiller tout seul. C'est ce dont il essaie de se convaincre car en réalité, il n'a pas eut pour habitude de prendre des décisions seul. A l'exception de son départ pour St Adams.
C'est quelqu'un qui en veut à tout le monde, il est constamment en colère pour...aucune raison, mais ressent le besoin de le faire savoir à qui veut l'entendre.
Histoire Allen avait son sac sur son dos, attendant patiemment qu'on vienne le chercher. Il avait fui. Il avait décidé de quitter sa vie de merde pour devenir quelqu'un. Il en avait marre de n'être qu'un moins-que-rien, de voler, prendre de la drogue, prendre des coups. Il n'était pas si vieux, pas assez en tout cas pour endosser tout ce genre de chose. Il n'avait pas décidé de fuir du jour au lendemain sans rien préparer. Au contraire, il avait réfléchi à tout ça, il avait attendu le bon moment, d'avoir assez d'argent, le courage, et les moyens de le faire. Il ne savait plus très bien à quel moment il avait pris la décision de s'en aller, et de se prendre en main. Longtemps, il avait vécu au jour le jour, se disant que c'était la vie qu'il devait surement avoir si ça se passait ainsi. Et puis il avait mis le nez dehors pour voir ce qui se passait ailleurs... Et une vie bien rangée lui avait fait envie. Aller en cours, se faire des amis, avoir un chez lui. Il s'était arrêté devant une université et avait longuement regardé les étudiants sortir, écouté les étudiants parler de leur journée, de leur vie en général... et il s'était bien rendu compte que c'était ça qu'il voulait. Avoir des projets, être dans la normalité.
Depuis petit, il traînait dans des affaires louches, alors pour lui, tous les méfaits dont il se rendait coupable n'avaient rien de bizarre au contraire pour lui, c'était une norme. Sa famille faisait partie de la pègre depuis des générations maintenant. Il était né à Ashford, en Angleterre, puis rapidement, il avait déménagé avec sa famille dans les quartiers chics de Londres pour suivre une scolarité jusqu'à la fin du bac...et puis il avait tout arrêté, se consacrant aux histoires louches de la famille, qui était plutôt connu dans le milieu de la pègre... Mais ce qui était une fierté pour lui au début était vite devenu un défaut qu'il tentait de cacher. Au début, dans cette vie décousue, il n'avait rien trouvé à redire, jusqu'à ce qu'il se pose un peu, et qu'il réalise qu'il ne voulait pas faire ça toute sa vie, qu'il voulait construire quelque chose.
Il n'en avait même pas parlé. Pas question qu'on vienne le stopper dans ses plans. Il avait tout fait seul et en sourdine, histoire de n'éveiller aucun soupçon. Il s'était grassement servi dans l'argent sale que gagnait sa famille pour se faire une petite fortune. Juste de quoi s'en aller et se payer une scolarité. Sur place, il pourrait bien trouver un travail...au moins à mi-temps.
Il avait fait des recherches aussi. De longues recherches. Il voulait trouver un endroit où il y avait peu de chance qu'on le retrouve. Un endroit un peu reculé de tout...Surtout qu'en Angleterre, il n'était pas difficile de retrouver quelqu'un, c'était même d'une facilité déconcertante pour sa famille qui en savait un peu trop sur tout le monde. Il avait trouvé St Adams... Ça faisait un peu secte au début. Enfin, façon de parler, en vrai, ça faisait plutôt endroit de personnes convenables... Ça avait l'air reculé de tout. L'école avait l'air plus que bien. Même s'il ne savait pas trop ce qu'il voulait faire dans la vie plus tard, il adorait les maths, la chimie et les sciences. Ce genre de trucs qui pouvaient être barbant, ou chiant pour les autres. Alors, il allait s'orienter vers ces matières. Il s'était aussi découvert une passion pour la couture... Lui-même ne l'assumait pas vraiment, mais ça lui plaisait de faire des fringues. Enfin bref, après avoir fait toutes ces recherches, il s'était décidé, et c'était là qu'il voulait aller. Un endroit bien tranquille. Il avait utilisé ses contacts pour pouvoir changer de nom, de prénom, avoir des papiers qui, semblaient en règle. Puis quand l'occasion s'était présentée à lui, il avait pris quelques affaires, jeté son téléphone, bon pas son ordinateur quand même, ça coûtait cher, mais en tout cas, il avait pris le nécessaire pour s'en aller, son petit pactole sous le bras, et il avait prit la poudre d'escampette.
Alors qu'il pensait à tout ça, la voiture qui devait venir le récupérer à l'aéroport faisait son apparition. C'est avec le sourire qu'il laissait tout ça derrière lui, et qu'il rentrait dans cette voiture qui allait l'emmener vers un endroit qui lui irait sûrement beaucoup mieux que son chez lui. Une nouvelle vie...et puis pourquoi pas se trouver un métier intéressant par la suite Peut être que ce genre de vie rangée ennuyait la plupart des gens, mais lui, ça l'attirait particulièrement. Après, il se connaissait, c'était un petit con de nature, il fallait juste dompter tout ça et il devrait s'intégrer rapidement... Il l'espérait en fait... Mais il savait que ce n'était pas gagné.
Ton pseudo ? x D'où viens-tu ? X Que penses-tu du forum ? X Un petit mot pour la fin ? x
Dernière édition par Jungo B.D. Ghostfeller le Jeu 20 Fév - 12:48, édité 1 fois |
| | Mutant à la solde du gouvernement Messages : 80
Date d'inscription : 25/06/2015
Age : 25
Localisation : Dans ton cul
Re: Fiche de personnages Mar 11 Fév - 16:30 | |
| - Fiche Cleeve:
Cleeve HoldenOokanehira - Touken Ranvuâge : 28 ans date de naissance : 14 janvier métier / étude : Professeur de musique groupe : Professeur classe sociale: Privilégié ou non nationalité : Française Orientation sexuelle: Homosexuel - ambivalent Club: Musique Goûts Sans grande surprise le rouquin aime chanter et gratter sa basse. On le verra souvent tapoter son bureau avec ses doigts quand il réfléchit, à vous de deviner quel morceau chante-t-il en silence. Son groupe préféré est sans suspens le mythique AC-DC mais il est curieux de tout autre groupe ou genre musical. Il aime particulièrement nager. Un des rares moment où il oublie son handicap. Par contre faire des longueurs l’ennuie atrocement. Lui préfère aller nager en mer ou faire de la plongée. Il apprécie sortir et faire la fête, dès que l’occasion se présente il n’hésitera pas à aller piquer le micro, tant pis si ça se termine pas 2 vigiles qui les sortent de la boîte. Il a un faible pour les pubs anglais, mais cette fois pour le calme et l’ambiance familiale qui s’y dégage. Même dans ses goûts, le chanteur reste sur 2 fronts. En bon français qu’il est, il est friand du bon vin rouge et de fromages qui sentent mauvais. Sa philosophie : plus ils puent, plus ils sont meilleurs. Plus cliché on ne peut pas. Cleeve est de base un bon vivant, en tout cas avec ses amis proches. Mais cependant il n’aimera pas qu’on vienne l’emmerder pour un oui ou pour un non, et surtout si on insiste. Dans ce cas là, le poing peut vite partir. Il ne supporte pas ceux qui viennent fourrer leur nez dans les affaires des autres. Ainsi que ceux qui ne prennent pas en main et n’assument pas leurs responsabilités. Ce qui peut entraîner un danger pour la vie d’autrui. Est-ce hypocrite de sa part, lui qui prend des médocs, sans doute. Chose qu’il n’avouera jamais : il adore les câlins. Mais genre vraiment, quelques papouilles dans les cheveux et il s’endort. Son ancien batteur l’avait surnommé Olaf.
PhysiqueDe base Cleeve n’est pas bien impressionnant, en dehors de sa taille, un bon mètre quatre-vingt dix. Cependant avec la rééducation il a dû se mettre un minimum au sport pour remettre son en corps en “état” suite à ses longs mois à l'hôpital. Ca lui permettait également d’évacuer son trop plein émotionnel donc il a continué, même une fois remis sur pied. Après un programme de rééducation, il se met à suivre une programme pour prendre du volume, histoire de compenser sa faiblesse physique. Aujourd'hui il continue toujours le sport pour sa jambe qui supporte son poids mais dans un régime moins intense. Il s’entretient mais ne cherche plus à prendre de la masse. Son torse est donc finement dessiné, ainsi que son dos, mais sans que ce soit dans l’excès genre bodybuilder. Le rouquin est particulièrement fière du V de son bassin qui attire l’oeil. Après l’accident il avait perdu confiance en lui et surtout en son corps, persuadé qu’il allait garder cette maigreur et cette apparence qu’il n’assumait pas. On pouvait rapidement deviner que quelque chose n’allait pas et n’aime pas cela. Donc pour remplacer son membre manquant il porte une prothèse à la jambe droite. La césure s’est faite juste au dessus du genoux. Il arbore une cicatrice au niveau du moignon, mais elle est très propre et belle selon les médecins. Il porte une autre marque de cet accident : une belle entaille sur son buste. Elle s’étend de ses côtes du flanc droit et lui traverse l’abdomen. La pointe disparaît sous la ceinture de son bassin. Son corps ne porte pas d’autres traces ou marque. Bien qu’il aime l’art du tatouage il n’avait jamais passé à l’acte. Un jour peut être mais il lui faudrait trouver le bon motif etc. Il a cependant le lobe gauche de percé avec un anneau, un pari perdu lors d’une soirée bien arrosée avec son groupe. Cleeve est brun de base mais il arbore depuis maintenant un ou deux ans une chevelure rouge. Mais pas ce rouge industriel digne d’une perruque de film DC. Un rouge froid qui prend des reflets bien écarlates sous la lumière du jour. Il a pris l’habitude de mettre un peu d’ordre dans ses mèches rebelles mais il en a toujours quelques unes qui lui tombent devant les yeux. Son visage est plutôt fin mais sa mâchoire et son cou sont un peu plus larges. Il a un regard perçant. Ses iris sont d’un gris pâle, ce qui lui donne ce côté mordant, voire presque menaçant. Ses lèvres sont fines et affichent le plus souvent un sourire en coin ou provocateur. Lorsqu’il n’affiche aucune émotion en particulier il semble calme et serein. Aspect qu’il prend généralement au travail. Cleeve sourit très peu, il est donc vite jugé comme insensible et désagréable. Côté vestimentaire, le chanteur se plie aux exigences que demande son rôle d’enseignant et porte des chemises la plupart du temps, toutes très simples, seule la couleur varie, allant du blanc au noir en passant par différentes nuances de gris. Lorsqu’il est chez lui ou en sortie, son âme de rocker ressort un peu plus, tout en restant dans la simplicité. Un petit détails qui a son importance. Voici sa voix. CaractèreCleeve a littéralement 2 facettes bien distinctes. Comme 2 faces d’une même pièce. En public, et notamment dans son rôle de professeur, il se montre calme, patient et voire même souriant. Ayant en maturité suite à l’accident, sa vision de l’enseignement changea au fil des années. Il ne donne plus de cours par dépit mais apprécie de transmettre sa passion. Que se soit avec les plus jeunes, qui découvrent les instruments et le chant avec des étoiles plein les yeux. Ou aux plus grands, à l’âge où on commence à déceler les talents. Il sait se montrer aussi indulgent et pédagogue que possible mais n’hésite pas à faire preuve de sévérité en temps voulu. Avec les collègues il est sociable et poli. Il évite d’être trop dans son coin et participe pleinement à la vie de l’école où il enseigne. Mais dès qu’il est dans sa sphère personnelle il devient un peu plus...con. Il garde une certaine image “ sage “ lorsqu’il ne connaît pas les personnes mais n’est déjà plus dans la bienséance. Il n’a pas honte de dire des conneries, d’avoir une grande gueule et de provoquer. Il sait se montrer charmeur et taquin, que ce soit de façon amical ou plus intime. Le rouquin aime flirter et voir les réactions de la personne en face de lui. Autant il apprécie voir son interlocuteur rougir, autant il est particulièrement réceptif à une personne entreprenante, qui n’hésite pas à le relancer, rentrer dans son jeu et voire lui “ tenir tête “. Il est friand de ce jeu de séduction, cette étape de découverte, où tu cherches à taquiner l’autre, le pousser dans ses retranchements. Essayer d’en savoir plus sur lui et faire naître certaines réactions, ou même être surpris par d’autres auxquelles tu ne t’attendais pas. Ce jeu du chat et de la souris mais sans qu’il soit au détriment de qui que ce soit. Cleeve a du mal à s’attacher, il ne tient pas à vivre d’autres abandons, notamment causés par sa prothèse. En effet, une fois, deux fois, on prétend avoir des sentiments mais qui se sont vite enfuis lorsqu’il dévoile son membre manquant. Il a appris à faire la différence entre amour et plaisir de la chair. Au début ça l’avait pas mal affecté, mais avec le temps il a appris à en faire abstraction. Le chanteur est assez sanguin. Il lui arrive de perdre rapidement le contrôle . Inconsciemment il a voulu compenser la perte d’une partie de lui par ce caractère excentrique, débordant et démesuré. Il n’aime pas voir cette pitié que son handicap fait naître chez les autres, alors il fait en sorte que l’attention soit attirée ailleurs, d’où sa forte personnalité. Cleeve est toujours somnambule mais ça se produit par phases ou crises. Lorsqu’il est fatigué et que son subconscient décide de faire remonter des souvenirs à la surface. De ce qu’on a pu lui dire, il n’est pas somnambule flippant, c’est-à-dire à marmonner les yeux ouverts. Il peut simplement se lever les yeux fermés, et parfois il change juste d’endroit pour dormir. Mais après tout ce ne sont que des “ on dit “. Il ne s’attaque plus physiquement mais il souffre toujours intérieurement. Il est en proie notamment à une perpétuelle douleur à la jambe blessée, et a des phases de membre fantôme. Le seul moyen qu’il a trouvé pour tenir et de prendre des cachets, plus qu’il n’en aurait besoin. HistoireMusique Il a commencé à prendre des cours particulier en dehors de l’école. Les parents étaient plutôt dans la tranche “ aisée “ de la société et purent lui offrir un enseignement musical approfondi. Cleeve est passé par plusieurs genres mais finit par se retrouver dans le rock, le rythme et l’intensité le font se sentir vivant. Petit à petit il se sent attiré par un instrument en particulier : la basse électrique. Il passe par une base à la guitare puis peut enfin jouer pleinement de son instrument de prédilection. En plus d’apprendre à jouer, il tâtonne dans le chant. Son professeur le trouve doué et l’encourage de continuer, mêlant son chat à sa musique. A l’âge de 16 ans il monte un groupe avec ses amis du cours de musique. A l’école il n’a pas d’amis aussi proche pour partager cette passion qui lui tient particulièrement à coeur. A 18 ans il se produit à son lycée pour le bal de promo, avec ce même groupe. Il gagne alors soudainement le respect de ses paires, mais cela le dégoûte plus qu’autre chose de voir une telle hypocrisie. Il veut vivre de la musique mais ses parents veulent qu’il fasse des études pour avoir cette fameuse sécurité. Ils savaient que la vie d’artiste est fluctuante et surtout très incertaine dans les débuts. Ils voulaient le bonheur de leur fils mais comme n’importe quel parent, aussi lui assurer de pouvoir se retourner si jamais il ne pouvait pas atteindre ses objectifs dans l’immédiat. Au début Cleeve est contre mais finit par entendre raison et accepter de faire un petit détour. Il prend donc son mal en patience. Après le lycée il commence des études supérieures dans l’enseignement et compte se spécialiser dans le chant et la musique. Il va dans les meilleures institutions et se prend au jeu des cours. Il n’admettra jamais qu’il trouve ce cursus intéressant, il a...comment qu’on dit ? Une fierté de merde. Bien qu’à cet âge il ne se voit pas enseigner à des gamins, il pense aux autres avantages que ça pourrait apporter si jamais il devait s’y résoudre, notamment les vacances scolaires qui lui permettraient de jouer comme il le voudrait. Grâce à son implication il passe ses diplômes sans trop de difficulté. En parallèle il continue de jouer en groupe. En effet ce dernier se composerait d’étudiants de son cursus. Leur groupe portera le nom de “ Nitro “. Ils commencent par se produire avec 2 ou 3 chansons dans l’enceinte du campus, lors des fêtes ou autres festivals. Puis petit à petit ils vont demander à des bars du même style que leur musique s’ils veulent bien les laisser jouer quelques soirs par semaines. En voyant que la clientèle se fait de plus en plus nombreuse, ils finissent par trouver un petit bar régulier à l’ambiance familiale. Lorsque tous les membres du groupe valident leur premier diplôme, ils s’octroient une année sabbatique pour s’investir plus sérieusement dans leur musique. Ils finissent par décrocher un contrat mais bien entendu la question des études se pose. Ils finissent par se mettre d’accord : ils signeraient à condition d’avoir le temps de finir leurs études. Heureusement tous les 3 n’en avaient pas choisi de trop longues. Lorsque Cleeve fête ses 25 ans,il sortent leur premier album. Ils sont même prêt pour une tournée mais la vie prend un tournant auquel ils ne s’attendaient pas. Famille Cleeve a été adopté par un couple d’hommes à l’âge de 5 ans en France. Jusque là il était ballotté de famille en famille. Il ne connaît rien de ses vrais parents. Au collège il a longtemps été harcelé à cause du fait qu’il avait 2 papa. Ils ont beaucoup cherché et demandé autour d’eux pour en savoir plus sur le passé de leur fils mais n’ont jamais rien trouvé. Lorsque Cleeve apprit qu’il avait été adopté, vers l'âge de 12 ans, il fugua et alla se réfugier chez une amie du cours de musique avec qui il était très proche. La moqueries à l'école ne cessaient de croître et il voulait savoir pourquoi lui n'avait pas de maman comme les autres. Il était persuadé que personne ne voulait de lui, qu’il n’était pas normal. Il a également très mal vécu le fait qu’il ne puisse rien savoir sur ses vrais parents. Ce qui le confortait dans le fait qu’il n’était pas désiré. Il devenait agressif et irrespectueux. Il en était arrivé à un point où il se mutilait la peau pour évacuer sa colère. Durant ses cours de musique, il rencontra une fille qui était aussi en détresse, et ils purent en discuter et se confier l’un à l’autre. Ils finirent par passer un pacte : tous les deux feraient ensemble la démarche d’aller voir un psychologue, par le biais des parents bien sûr. Ils passèrent les différentes étapes en se soutenant mutuellement, comme la prise de rendez vous. Les parents étaient d’ailleurs soulagés de voir que les deux jeunes trouvent du soutien réciproque. La jeune fille faillit se dérober mais Cleeve sut trouver les mots pour l’encourager et la convaincre de continuer. Il lui proposa même de l’attendre à la fin de sa première séance. Le jour J il passe la chercher comme promis mais elle ne sort pas du cabinet. Il va donc demander au médecin, celui-ci lui apprend qu’elle a annulé le rendez-vous. Cleeve essaie donc de prendre de ses nouvelles mais tombe à chaque fois sur un os. Il ne la revoie plus aux cours de musique pendant plus d’une semaine. Commençant à s’inquiéter il décide de passer chez elle. Une fois sur place, ses parents lui apprennent qu’elle s’est suicidée. Il rechute complètement suite à ça et continue de se faire du mal. Jusqu’à ce qu’une nuit où il se met à rêver d’elle. Elle l’encourage à lui demande de continuer de chanter. Il se réveille alors dans la salle de musique de la maison. Après plusieurs nuits comme celle-ci ils comprennent qu’il est somnambule. Il décide alors de retourner voir le psy, pour tous les deux. Accident Tout se déroula un soir assez tard, après une répétition avec le groupe. Alors qu’ils marchaient tranquillement sur le trottoire en discutant des derniers morceaux, une voiture arrive trop vite dans la rue et le conducteur perd le contrôle de son véhicule. Sa trajectoire ne laissait pas de doute quand au fait qu’ils étaient en danger, Cleeve poussa son ami qui était le plus proche mais n’a pas le temps de faire de même pour être en totale sécurité. La voiture le renversa, par chance un poteau, qui se trouvait entre eux, freina la voiture dans sa course et eut pour effet d’amoindrir l’impact. Lorsqu’il reprit connaissance, les secours étaient là depuis un bon quart d’heure. Ils tentaient de le dégager de sous le lampadaire et la voiture. Cependant la structure de celle-ci mençait de lui tomber davantage dessus. Mais plus il restait ainsi, plus les chances de sauver sa jambe diminuaient. Le verdict finit par tomber : amputation de la jambe sur les lieux, les tissus étaient bien trop nécrosés. Il passa plusieurs mois à l’hôpital et tomba en dépression au début de sa rééducation en comprenant qu’il allait devoir vivre ainsi toute sa vie. De plus le reste du groupe ne voulait plus continuer, l’accident avait fait comprendre à certains que la vie était bien trop courte et qu’il fallait revoir leurs priorités. De plus cela faisait un moment que certains voulaient partir de leur côté mais n’avaient jamais osé lui dire. Durant sa rééducation Cleeve souhaita travailler pour ne pas rester à rien faire et attendre que le temps passe. Il donna donc des cours de musique, d’abord par correspondance puis lorsqu’il le put, dans une école de musique. Une fois totalement indépendant il décida de déménager et postula à Saint Adams dont l’académie avait une bonne réputation. Ton pseudo ? Lorem ipsum. D'où viens-tu ?Lorem ipsum dolor sit amet Que penses-tu du forum ? Consectetur adipiscing elit. Un petit mot pour la fin ? Sed do eiusmod tempor.
Dernière édition par Jungo B.D. Ghostfeller le Jeu 20 Fév - 12:48, édité 1 fois |
| | Mutant à la solde du gouvernement Messages : 80
Date d'inscription : 25/06/2015
Age : 25
Localisation : Dans ton cul
Re: Fiche de personnages Mar 11 Fév - 17:01 | |
| - Fiche Donovan:
Donovan MontgomeryNoctis Lucis Caelum (adulte) - FFXVâge : 30 ans date de naissance : 25/03/1989 métier / étude : Garagiste groupe : Villageois classe sociale: Non privilégié nationalité : Anglais Orientation sexuelle: Hétérosexuel Goûts Donovan est un fervent admirateur de musique classique, plus particulièrement le piano et de violoncelle. Après une dure journée il aime se servir un verre de whisky pur malte affalé dans son canapé. S’il souhaite quelque chose de plus sportif pour se vider l’esprit le trentenaire n’hésite pas à se rendre au stand de tire pour y trouer quelques cibles. Bien entendu conduire une voiture de choix reste un passe temps des plus appréciables pour l’ancien pilote. La sienne est une Ford Mustang de 1967, un cadeau de son épouse qu’il a rénovée du châssis au volant. Donovan a aussi une fascination pour la mythologie et culture nordique.
Physique Name : Montgomery, Age : 30ans, Sex : Mâle, Blood : B+, Birth : 25/03/1989 C'est tout ce dont on avait besoin de savoir sur le lieutenant à une époque. Or Donovan ne se caractérise pas seulement pas une coupe de cheveux rasée de près, qui d'ailleurs ne fait plus parti de ses habitudes. En effet, après un an de retour à la vie civile Donovan avait une préférence pour une petite longueur, pas une crinière de lion non plus, juste assez pour lui couvrir la nuque et les attacher si besoin. Suite à cela une habitude était née, celle de se passer la main dans les cheveux pour tenter de les remettre en place lorsque quelques mèches brunes lui tombaient devant les yeux. Cela amusait Adélia, de le voir avec des manies semblables aux siennes et ne elle ne se privait pas pour le taquiner avec cela. En parlant d'elle, ne soyez pas surpris de voir encore à son doigt son alliance. L'ancien pilote a un visage harmonieux, ni trop fin ni trop rustique. Ses yeux sont plutôt petits mais son regard n'en reste pas moins intense. En effet la couleur gris acier de ses iris offrent un contraste saisissant avec sa chevelure sombre. D'autant plus lorsque monsieur décide de se laisser pousser la barbe, cela fait maintenant un an que Donovan l'entretient de façon régulière, histoire qu'elle ne donne pas un effet hirsute, ses cheveux font déjà très bien le boulot. Le brun mesure 1m90 pour 90kg, mais avec une très bonne condition physique. En clair, il est bien foutu, 10 ans dans l'armée ça aide. Cependant rien d'excessif, des lignes bien dessinées, un tour de bras raisonnable mais tout de même aguicheur lorsqu'il force un peu. En parlant de bras, Donovan possède un tatouage sur celui de droite. Il débute sur l'épaule avec un fond de vieille carte maritime, celle-ci continue sur le haut du bras mais on y trouve en plus une boussole et un nœud marin au niveau du biceps. A l'intérieur du bras se trouve un sablier avec dans la partie haute un reflet de skull. Si on descend encore sur l'avant-bras se trouve une rose des vents avec des roses classiques. Un autre ? Pourquoi pas...
Caractère Cleeve a littéralement 2 facettes bien distinctes. Comme 2 faces d’une même pièce. En public, et notamment dans son rôle de professeur, il se montre calme, patient et voire même souriant. Ayant en maturité suite à l’accident, sa vision de l’enseignement changea au fil des années. Il ne donne plus de cours par dépit mais apprécie de transmettre sa passion. Que se soit avec les plus jeunes, qui découvrent les instruments et le chant avec des étoiles plein les yeux. Ou aux plus grands, à l’âge où on commence à déceler les talents. Il sait se montrer aussi indulgent et pédagogue que possible mais n’hésite pas à faire preuve de sévérité en temps voulu. Avec les collègues il est sociable et poli. Il évite d’être trop dans son coin et participe pleinement à la vie de l’école où il enseigne.
Mais dès qu’il est dans sa sphère personnelle il devient un peu plus...con. Il garde une certaine image “ sage “ lorsqu’il ne connaît pas les personnes mais n’est déjà plus dans la bienséance. Il n’a pas honte de dire des conneries, d’avoir une grande gueule et de provoquer. Il sait se montrer charmeur et taquin, que ce soit de façon amical ou plus intime. Le rouquin aime flirter et voir les réactions de la personne en face de lui. Autant il apprécie voir son interlocuteur rougir, autant il est particulièrement réceptif à une personne entreprenante, qui n’hésite pas à le relancer, rentrer dans son jeu et voire lui “ tenir tête “. Il est friand de ce jeu de séduction, cette étape de découverte, où tu cherches à taquiner l’autre, le pousser dans ses retranchements. Essayer d’en savoir plus sur lui et faire naître certaines réactions, ou même être surpris par d’autres auxquelles tu ne t’attendais pas. Ce jeu du chat et de la souris mais sans qu’il soit au détriment de qui que ce soit. Cleeve a du mal à s’attacher, il ne tient pas à vivre d’autres abandons, notamment causés par sa prothèse. En effet, une fois, deux fois, on prétend avoir des sentiments mais qui se sont vite enfuis lorsqu’il dévoile son membre manquant. Il a appris à faire la différence entre amour et plaisir de la chair. Au début ça l’avait pas mal affecté, mais avec le temps il a appris à en faire abstraction.
Le chanteur est assez sanguin. Il lui arrive de perdre rapidement le contrôle . Inconsciemment il a voulu compenser la perte d’une partie de lui par ce caractère excentrique, débordant et démesuré. Il n’aime pas voir cette pitié que son handicap fait naître chez les autres, alors il fait en sorte que l’attention soit attirée ailleurs, d’où sa forte personnalité. Cleeve est toujours somnambule mais ça se produit par phases ou crises. Lorsqu’il est fatigué et que son subconscient décide de faire remonter des souvenirs à la surface. De ce qu’on a pu lui dire, il n’est pas somnambule flippant, c’est-à-dire à marmonner les yeux ouverts. Il peut simplement se lever les yeux fermés, et parfois il change juste d’endroit pour dormir. Mais après tout ce ne sont que des “ on dit “. Il ne s’attaque plus physiquement mais il souffre toujours intérieurement. Il est en proie notamment à une perpétuelle douleur à la jambe blessée, et a des phases de membre fantôme. Le seul moyen qu’il a trouvé pour tenir et de prendre des cachets, plus qu’il n’en aurait besoin.
Histoire On a tous des moments marquants dans nos vies, plus ou moins joyeux, plus ou moins forts. Mais tous, font de nous ce que nous sommes aujourd'hui. Selon des choix, des erreurs ou des aléas sur lesquels nous n'avons aucune emprise. C'est ce qui dessina la vie de Donovan.
De sa naissance à ses 16 ans le jeune garçon connu une enfance et adolescence des plus normales, fils unique, né à New-York avec des origines britanniques. Il eut des parents aimants et à l'écoute de leur petit poussin, qui d'ailleurs n'avait rien d'un petit calimero avec sa coquille. Bien vite il manifesta un caractère téméraire et impulsif. A l'école il n'avait pas de mal à se faire des amis et il était le premier à proposer de coller du papier mouillé sur les murs des toilettes. Aventureux oui, mais pas irrespectueux. Très jeune il sut se montrer mâture et intelligent, pouvant ainsi amuser la galerie sans trop se faire prendre. Bien entendu il y eut quelques loupés et des punitions, personne n'est infaillible. Le collège fut une période de transition où Donovan continuait de faire le clown tout en s'intéressant à ce qu'on lui enseignait. Au fil des années il devenait de plus en plus sérieux et commençait à avoir une petite idée de ce qu'il voudrait faire plus tard. En effet il avait toujours eu cette envie d'aventure, de risque et de faire comme son grand père, officier dans l'armée. C'est donc après mûre réflexion et d'énièmes séances d'information, qu'à 16 ans, Donovan s'engage dans la Navy.
Les débuts furent compliqués car il fallait prendre le pli de l'armée et cela n'avait rien de simple. En même temps il continua d'étudier et passa son diplôme au sein du corps armé. Étant toujours aussi convaincu que c'était sa voie, il resta dans les rangs et continua parmi les marines. Il en vit passer des vertes et des pas mûres, il eut des moments de remise en question mais grâce à la cohésion de son unité et le soutien de ses amis il garda le cap. Donovan servit pendant 10 ans et voyagea énormément, se forgea un mental pour faire face à ce qu'il pourrait rencontrer dans les autres pays où il pourrait être déployé. Mais aucun homme ne peut être totalement prêt lorsqu'il se retrouve face au choix d'appuyer sur la détente. On dit souvent que sa première fois (sexuellement) change un homme, et bien celle-ci également. Le jeune marine fut très volontaire et monta petit à petit les échelons, lieutenant fut son dernier grade obtenu. Malheureusement une blessure en mission l'obligea à quitter l'armée et se reconvertir.
Et quelle reconversion ! Toujours dans la recherche de l'adrénaline et les sensations fortes, Donovan s'orienta vers le monde des courses automobiles. Rien à voir, mais le brun avait toujours eu un goût prononcé pour les voitures, attention pas n'importe lesquelles. A 26 ans c'est donc sur ce chemin là qu'il s'engagea. Il s'installa à New-York et commença comme simple mécanicien dans une écurie puis à nouveau il se fraya un chemin jusqu'à lui-même prendre place dans le bolide. Il débuta dans de petites catégories puis montrant de bonnes aptitudes et des résultats intéressants il commença une saison en F1. De retour à la vie civile Donovan eut du mal à garder contact avec les gars de son unité, certains ont continué dans la marine d’autres ont pris des chemins différents. Le jeune pilote se sentait un peu comme un homme des cavernes qui devait réapprendre à faire connaissance avec le monde extérieur. Au début il eut tendance à se cacher derrière son volant mais petit à petit il se forgea son cercle d’amis, plus ou moins proches. Quelqu'un le marqua en particulier, un dénommé Glenn, rencontré de façon banale et la relation en soit était somme toute des plus simple. Ils avaient sympathisé, bu quelques verres ensembles. Ce qui le marqua c’est la disparition soudaine de Glenn, sans aucunes explications. Bien que Donovan aurait voulu mener ses recherches et reprendre contact, le moment tombait mal, il devait quitter le pays pour une nouvelle saison de course. Cependant le numéro resta dans son téléphone.
Et l'amour dans tout ça ? Et bien justement j'y viens, c'est durant cette période qu'il rencontra celle qui deviendra Mme Montgomery, une journaliste du nom d'Adélia. Au début rien de bien sérieux, le travail de chacun étant assez présent dans leur vie, puis le destin fit qu'ils envisagèrent de continuer leur chemin ensemble.
Le goût du risque et du dépassement de soi, ainsi que des limites avaient toujours guidé la vie de Donovan, malheureusement c'est ce qui le fit revenir brutalement sur terre. Des routes glissantes par le givre, un automobiliste ivre, un véritable cocktail Molotov. A 28 ans Donovan perdit sa jeune épouse et l'enfant qu'elle portait depuis 8 mois. L'année qui suivit le drame il ne fut plus que l'ombre de lui-même, continuant de courir pour ne pas penser à ce qu'il pourrait faire avec son arme personnelle qu'il gardait au fond d'un tiroir. Il avala le bitume encore et encore, ne faisant plus attention ni au classement ni à l'ambiance des courses, ne voyant que le fantôme de sa douce rouquine qui l'attendait en sortie de piste. Il toucha le fond lorsque, lors d'un entraînement il eut un accident sur la piste. Son entraîneur et son entourage lui fit comprendre qu'il ne pouvait plus continuer ainsi. Donovan prit doucement conscience des choses et décida de changer d'air.
Il décida donc de retourner sur le terre de ses ancêtres puis répondit à une offre d'emplois en tant que garagiste dans une ville du nom de Saint Adams. Une nouvelle page qui se tourne pour le pilote, dans l'espoir de se reconstruire.
Ton pseudo ? Lorem ipsum. D'où viens-tu ?Lorem ipsum dolor sit amet Que penses-tu du forum ? Consectetur adipiscing elit. Un petit mot pour la fin ? Sed do eiusmod tempor.
Dernière édition par Jungo B.D. Ghostfeller le Jeu 20 Fév - 12:49, édité 1 fois |
| | Mutant à la solde du gouvernement Messages : 80
Date d'inscription : 25/06/2015
Age : 25
Localisation : Dans ton cul
Re: Fiche de personnages Mar 11 Fév - 17:17 | |
| - Fiche Murphy:
Murphy Naoi ShawMomotaro Mikoshiba - Free!âge : 20 ans date de naissance : xx étude / métier : Master de création littéraire / bibliothécaire groupe : Etudiant classe sociale: Non privilégié nationalité : Irlandais orientation sexuelle: Bisexuel Club: Arts martiaux et musique Goûts Murphy adore écrire. Il a toujours sur lui un ou deux calepins pour noter toutes sortes de choses. Notamment des idées pour ses histoires. Un carnet pour chaque thème ou nouvelle différents. Il a en adoration tout ce qui est pelluche en tout genre. 21 ans mais avec une âme d’enfant. Pour contrebalancer ce côté gamin, le jeune irlandais fait preuve d’un esprit très artistique. En plus de l’écriture, Murphy joue de la guitare. Il avait la sienne à une époque mais elle a succombé aux assauts colériques du rouquin. Aujourd’hui il le regrette beaucoup et souhaite travailler pour s’en payer une autre. Il a commencé sur une sèche mais souhaite apprendre également sur une électrique. A part ces deux points bien précis, Murphy apprécie un peu tout. Il est très curieux et aime se cultiver. Son alcool préféré est le whisky irlandais. Pas besoin de préciser pourquoi. Bien qu’il ne refusera jamais une bonne bière.
En revanche Murphy n’aime pas être pris pour un con. Ni les conflits. D’où sa perpétuelle bonne humeur. Il est vite affecté quand il est en froid avec quelqu’un. Très complexe comme garçon.
Physique Murphy est un jeune gringalet à la tignasse de feu. Pas de doute sur ses origines. Au premier regard on pourrait croire à trouver une silhouette aussi chétive qu'une brindille mais sous ces vêtements se cache un corps certes fin mais sec et où quelques muscles commencent à se dessiner. Plutôt hyperactif Murphy a quotidiennement besoin de se défouler, le club d'arts martiaux lui permet d'évacuer son trop plein d'énergie mais cela lui donne aussi l'occasion d'avoir une bonne condition physique. Ainsi il ne manque jamais de cardio pour faire des conneries.
Il ne se débarrasse que très rarement de son sourire. Celui ci disparaît seulement lorsque le jeune est concentré, perdu dans ses pensées ou très contrarié. Rien de bien anormal dans tout ça. Son visage est plutôt fin, avec une touche d'insouciance. Mais Murphy sait très bien cacher son jeu. Son regard est très expressif. Ses prunelles sont d’un vert émeraude très pigmenté. Il fixe naturellement les gens sans vraiment s’en rendre compte. Et ça peut être déstabilisant car il donne l’impression de sonder l’âme de la personne. Quand il étudie une paire de lunette vient habiller son petit nez.
Son corps n’a aucune marque, si ce n’est quelques cicatrices ici et là mais rien de très visuel et qui engendrerait des questions. Cependant il réfléchit de plus en plus à se faire faire tatouer. En lien avec sa soeur et un autre avec son frère. Mais il préfère attendre de le revoir avant. Par contre Murphy est percé. Le premier est un accident de cuite : le classique vertical à la langue. Avec lequel il joue sans cesse. Mais en voyant que ça lui plaisait sur le long terme il choisit de s’en faire faire un autre. Le second est donc un rook sur l’oreille droite.
Côté vestimentaire Murphy ne se complique pas la vie. Il est du club des jeans et sweat à capuche. Simple, rapide et efficace. Quand il est dans un mauvais jour il a juste à rabattre le capuchon sur sa tête rousse et à fourrer ses mains dans ses poches. Quand il y a des occasions il fait tout de même un effort et sait bien s’habiller. Avec un chemise il a déjà un certain charme. Quand il fait du sport il est généralement torse nu quand le temps le lui permet. Sinon un T shirt de son groupe favori fait très bien l’affaire.
Caractère Murphy est de nature très enjouée, toujours souriant, malheureusement après la disparition de son frère le sourire si présent du jeune garçon disparaissait peu à peu.
Disparaître de la mémoire d'un proche n'est généralement pas quelque chose de facile à vivre même pour la personne la plus souriante du monde. Il voulait garder sa bonne humeur malgré ce tragique évènement. Murphy a mis beaucoup de temps avant de se remettre de l'accident de son frère et ce que cela avait engendré. Pendant longtemps il n'avait pas compris ce qui se passait et a été dans le déni durant une longue période, se repliant sur lui-même. Aujourd'hui il a encore des phases où il semble éteint. Il s'isole des autres, généralement de façon discrète, et reste plongé dans ses pensées. Malgré tout en grandissant il a appris à vivre avec et il a retrouvé en partie sa bonne humeur d'antan.
Côté étude Murphy s'investit énormément mais avec un minimum de concentration, un rien peut attirer son attention et le faire sortir de ses bouquins. Le rouquin est aussi très ambitieux, depuis peu il souhaite à tout prix aider son frère à retrouver la mémoire.
Il est toujours très curieux, cherchant constamment à tout savoir sur tout, ça peut être bénéfique comme ça très agaçant. Il est très sociable avec les gens en général et il a été toujours été fidèle avec le peu d'amis qu'il eut autrefois. Murphy sera toujours le premier à prendre la tête d'une expédition ou à approuver l'idée de quelqu'un d'autre, aussi farfelue soit elle.
Derrière ses grands airs de petit malin, le jeune homme n'en reste pas moins très sensible. Il prendra vite à cœur les remarques qu'on peut lui faire. Il aura différentes façons de réagir, soit il prendra la mouche et se laissera emporter, soit il ne dira pas un mot et s'en ira tout simplement cogiter dans son coin. Tout dépendra de l'humeur dans lequel il est à ce moment-là. Il lui arrive d'être aussi crédule qu'un enfant de 5 ans, oui oui. Côté sentimental le jeune se cherche encore, il est attiré par les garçons et a déjà eu quelques expériences mais rien de très glorieux et il évitera d'ailleurs le sujet.
Histoire Cela faisait maintenant une semaine que Murphy était arrivé dans cette nouvelle académie. Elle était bien plus grande que ce qu'il avait imaginé. Les premiers jours il était arrivé plusieurs fois en retard car il s'était perdu dans les couloirs en cherchant sa salle. Le rouquin a un très mauvais sens de l'orientation. Ce qui ne l'aide pas dans son intégration, malgré tout Murphy garde toujours la banane et affiche un joyeux sourire.
Murphy est particulièrement content d'intégrer cette école, premièrement parce qu'elle a une bonne réputation quant à ses cours, et deuxièmement car il avait récemment appris que son frère Glenn s'était installé dans cette ville. Leurs parents avaient toujours été très énigmatiques quant à la raison de son départ. Il lui en avait beaucoup voulu au début, ce n'est que plus tard qu'il commença à comprendre, ou du moins tenter, les raisons qui l'avaient poussé à prendre ses distances.
Tout avait changé depuis cet accident. Mais avant cela, remettons un peu d'ordre.
Murphy est l'avant dernier d'une fratrie de 10 enfants. Tous plus roux les uns que les autres, la famille étant d'origine irlandaise. Le jeune Murphy avait vu le jour sur la terre de ses ancêtres, comme l'ensemble de ses frères et sœurs. Il y a vécu durant ses 4 premières années, il n'en garda donc que peu de souvenirs. Mais c'était sans compter sur les innombrables récits de son père et de ses aînés sur ce beau pays qu'est le leur.
Le couple Shaw et tous leurs poussins s'installèrent ensuite en Angleterre. Murphy fit ses premiers pas à l'école l'année d'après. Alors que la transition était plus compliquée pour les plus âgés, le jeune garçon lui trouva rapidement ses marques et fut enthousiaste d'y retourner les jours suivants. Murphy aimait bien aller à l'école et n'a jamais trop eu de difficultés pour enchaîner les classes. Avec 8 grands frères et sœurs pour vous épauler ça peut servir, du moins quand ils ne vous ferment pas la porte au nez. Autant il n'hésitait pas à demander de l'aide lorsqu'il en avait besoin, mais il aimait tout autant apporter la sienne à Violette, la cadette.
Leur famille était très unie. En dehors de chamailleries que toute troupe de frangins connaissent, l’ensemble des enfants Shaw s’entendaient tous bien. Il y avait quelque des liens plus ou moins forts selon les âges et les individus. Notamment les deux derniers, donc Murphy, qui étaient proches de leur aîné le plus proche. Glenn. Jusqu’à ce fameux jour qui marqua la famille toute entière.
Glenn a subit un AVC ischémique, d’après les médecins cela était dû à un caillot de sang, lui même engendré par une maladie dont le rouquin n’avait pas connaissance. A l’époque tous ces termes avaient parus bien compliqué à Murphy mais depuis il avait fait quelques recherches et s’était renseigné sur le sujet. Il se souvient de sa première visite à l’hôpital, déjà bien déboussolé par le fait que son frère avait failli mourir. Ses parents lui avaient expliqué ce que cela avait engendré mais il n’avait rien voulu savoir, tout ce qu’il voulait c’était revoir son frère. Il était alors entré dans la chambre assez brusquement et son regard émeraude avait trouvé celui de son frère, mais celui ci semblait...vide. Murphy était resté planté là sans rien dire. Il refusait de croire que son propre frère l’avait oublié. A ce moment précis il ne ressentait rien. Ni colère, ni douleur, ni tristesse. Il avait juste, froid. Il respirait à peine et fixait toujours son frère. Le silence avait été pesant jusqu’à ce qu’un des parents entrent pour faire sortir Muprhy et laisser Glenn se reposer. A peine il sentit une main se poser sur lui que le plus jeune eut une violente nausée et déguerpis. Il ne rentra que très tard le soir à la maison.
Les émotions arrivèrent les unes après les autres les jours suivants. Il avait pleuré, hurlé et fracassé un bon nombre d’objets dans sa chambre. Lui qui avait toujours été le plus jovial de la famille, le reste de la famille ne savait pas trop comment le gérer. Et puis il n’était pas le seul à souffrir. Murphy se commença à se calmer lorsqu’un jour Violette lui avoua qu’elle avait peur de lui dans cet état. Il en avait voulu à Glenn, beaucoup. De l’avoir oublié, lui et les autres. Il était dans le déni total, refusant de croire que cela leur arrivait. Il avait frôlé la dépression, il s’était occupé de sa soeur pour tenir. Il n’avait plus voulu retourner à l’hôpital, c’était bien trop douloureux. Mais il ne pouvait échapper à la réalité lorsque Glenn rentra à la maison. Il le regardait, souvent, sans qu’il ne s’en aperçoive. Il voulait comprendre mais jamais sans s’approcher. Puis petit à petit sa colère mua en curiosité, il écoutait Glenn parler avec leurs aînés sans se faire remarquer. Il ne comprenait pas tout mais assez pour réaliser qu’en vouloir à son frère était injuste. Mais le temps de se rendre compte de tout ceci, Glenn avait entre temps pris la décision de partir. Murphy se retrouva comme un con à voir son frère déménager sans qu’il ait pu lui présenter ses excuses.
Le choc fut brutal mais efficace. Après cet épisode le jeune rouquin prit une décision à laquelle il s’accrocha. Il ferait tout pour retrouver son frère et renouer avec lui, peu importe s’il ne se souvenait pas de ce qu’ils avaient pu partager. Lorsqu’il fut diplômé il décida de suivre des études littéraires. Il se renseigna sur l’académie de la ville de Saint Adams et ce qu’elle proposait comme cursus dans ce domaine. Il était plus qu’impatient de commencer cette nouvelle vie. Il avait prit le temps de faire un travail sur lui et avait retrouvé sa légendaire joie de vivre.
Et peut-être qui sait, il rencontrera des gens sympas, se fera des amis. Et pourquoi pas plus.
Ton pseudo ? Lorem ipsum. D'où viens-tu ?Lorem ipsum dolor sit amet Que penses-tu du forum ? Consectetur adipiscing elit. Un petit mot pour la fin ? Sed do eiusmod tempor.
|
| | | | |
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |